Aujourd’hui, de plus en plus d’études s’intéressent au lien entre alimentation et endométriose pour permettre aux femmes de calmer l’inflammation, limiter les excès d’œstrogènes et soulager les désordres associés à cette pathologie.
Opter pour une alimentation anti-inflammatoire en cas d’endométriose
On conseille souvent une consommation accrue de légumes colorés, de fruits frais de saison et issus de l’agriculture biologique pour éviter le plus possible les perturbateurs endocriniens. Ils sont à consommer à tous les repas, agrémentés d’épices (curcuma…) et d’herbes aromatiques pour faire le plein d’antioxydants et lutter contre l’inflammation. On les préfère crus ou cuits à la vapeur, pour ne pas les dénaturer.
Le sucre raffiné et les produits laitiers sont aussi des vecteurs d’inflammation à ne pas négliger.
D’autre part, le fer est un oligo-élément essentiel à l’organisme mais qui devient pro-oxydant à fortes doses et accélérerait le développement des lésions dues à la maladie. Il serait donc raisonnable de se tourner vers des viandes blanches, des poissons ou des protéines végétales afin de délaisser les viandes rouges et les charcuteries. Attention tout de même à ne pas surconsommer de soja, très riche en phyto-œstrogènes.
Faire la part belle aux fibres contenues dans les légumes et les céréales complètes biologiques contribue à abaisser les taux d’œstrogènes sanguins.
Par ailleurs, les oméga-6, souvent surabondants dans notre alimentation et aux vertus pro-inflammatoires, peuvent être réduits au profit des oméga-3 plus rares et modulateurs de l’inflammation. On les retrouve dans les noix, les amandes, l’huile de cameline, l’huile de lin etc.
Pour finir, il existe une corrélation entre la santé intestinale et l’endométriose, il semblerait qu’un régime sans gluten et limitant en FODMAP apporterait un soulagement quotidien en agissant sur l’inflammation, les ballonnements et les douleurs.
