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Interviews

Dr Béatrice Milbert « Nous sommes devant une maladie de civilisation »

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Interview extraite des Cahiers de la Bio-énergie n°69, propos recueillis par Jade Perraud et Pol Virlogeux.

Le Docteur Béatrice Milbert est médecin chercheur spécialiste en pathologies infectieuses, médecine tropicale et spécialiste de la maladie de Lyme.Egalement vice-présidente de l’association Chronimed parrainée par le Pr Luc Montagnier.

Jade Perraud : Bonjour Dr Milbert. Merci de nous accorder cette interview pour éclairer nos lecteurs. Nous entendons de plus en plus parler de la maladie de Lyme, on parle même d’un futur scandale sanitaire. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la maladie de Lyme ?

Le Docteur Béatrice Milbert est médecin chercheur spécialiste en pathologies infectieuses, médecine tropicale et spécialiste de la maladie de Lyme.
Le Docteur Béatrice Milbert

Dr Béatrice Milbert : La maladie de Lyme c’est une infection due à un spirochète. C’est une bactérie qui est assez proche de la syphilis et qui a une dynamique extrêmement agressive, c’est-à-dire qu’elle peut traverser n’importe quelle barrière en particulier la barrière hémato-encéphalique surtout si celle-ci est ouverte avec les champs électro-magnétiques.

Cette bactérie a une polarité pour le cerveau mais elle peut avoir un tropisme différent suivant le type de souche. Comme l’explique très justement le Dr Cécile Jadin, la bactérie va aller se mettre là où il y a des failles : par exemple, quelqu’un qui a eu un accident de voiture et qui a un traumatisme de la colonne vertébrale, la bactérie va aller se mettre là. Quelqu’un qui a été opéré pour une hernie discale, la bactérie peut aller se mettre à ce niveau et les douleurs vont revenir. Pas tout à fait pareil mais extrêmement douloureuses. Ce qui fait souvent que ces gens-là sont à nouveau traités par rapport à une sciatalgie avec de la cortisone etc. Ce qu’évidemment il faudrait éviter.

La problématique de Borrelia c’est que c’est l’arbre qui cache la forêt, c’est-à-dire que l’on est sûr aujourd’hui qu’il n’y a pas que Borrelia. C’est-à-dire qu’en fait on est non plus dans une maladie infectieuse mais plutôt dans une maladie environnementale. En effet, si on cherche les causes on va trouver une baisse du système immunitaire liée à d’autres facteurs comme les problèmes de métaux lourds, de pesticides, de nanoparticules, etc. Mais il y a aussi les champs électromagnétiques qui boostent les bactéries qui étaient enkystées et dormantes et qui sont à nouveau en résurgence et agressives, comme si elles réagissaient à notre environnement alors que nous, nous ne réagissons pas.

Par conséquent, une problématique infectieuse surgit, mais pas seulement au niveau de Borrelia : il y a Borrelia plus Bartonelle, plus Babesia, plus Anaplasma plus d’autres virus, mycoses, parasites…

On s’aperçoit que l’infection ne peut pas être traitée seulement par les antibiotiques et peut être même pas du tout par les antibiotiques en première ligne. Certes, il y a la problématique des piqûres de tiques qui peuvent être infestantes et qui peuvent déclencher des fièvres, des paralysies et toutes sortes de problèmes. Mais ce ne sont pas seulement des douleurs articulaires. Les douleurs articulaires c’est plus spécifiquement Borellia burgdorferi. D’autres souches peuvent donner aussi des douleurs… En France on trouve aussi les souches africaines, de l’Europe de l’Est et même Miyamotoi qui est une souche qui vient d’Asie. Suivant les fragilités de la personne, suivant la spécificité de la souche et les co-infections, on se retrouve avec quelque chose qui est incompréhensible pour la plupart des médecins. Parce que là on se retrouve quasiment devant un sida : je retrouve les mêmes pathologies que lorsque je soignais le sida. Je me suis installée en 1986 donc tous les premiers cas de sida je les ai eus. Le sida m’a donné cette expérience de la maladie infectieuse avec différents niveaux et je retrouve la même chose avec cette Borrelia.

Pol Virlogeux : Vous comparez Borrelia au sida et à la syphilis, est-ce que cela peut être éventuellement sexuellement transmissible ?

Dr Béatrice Milbert : C’est sexuellement transmissible. Et ça peut se transmettre aussi via la banque du sang, moi j’ai une patiente qui a développé une maladie de Lyme suite à une transfusion sanguine.

Jade Perraud : Donc on peut attraper Lyme sans forcément avoir été piqué par une tique ?

Dr Béatrice Milbert : Bien sûr et même je dirais d’une façon transgénérationnelle, de la mère à l’enfant pendant la grossesse.

Jade Perraud : Est-ce que Lyme peut être transmise par d’autres insectes comme les moustiques par exemple ?

Dr Béatrice Milbert : Oui bien sûr, c’est prouvé. C’est expliqué dans le livre L’affaire de la maladie de Lyme signé par Chantal Perrin et Roger Lenglet. Il y a deux études qui montrent la transmission par le moustique mais aussi par les poux, par les puces, par différents insectes. En Afrique c’est connu.

Pol Virlogeux : Pourquoi est-ce qu’il est extrêmement connu chez la tique ?

Dr Béatrice Milbert : En fait la tique est infectée à 50 %. Après les tiques infectent d’autres animaux. Tout cela se transmet dans le monde de la forêt et après cela revient avec les petits rongeurs, les rats… On sait que ce sont des réservoirs et donc les moustiques interviennent aussi.une infection transmise par les tiques

Jade Perraud : Si une personne se fait piquer par une tique va-t-elle développer Lyme ?

Dr Béatrice Milbert : Une piqûre de tique est toujours infectante. Mais elle ne transmet pas systématiquement Borrelia, elle peut transmettre d’autres germes (virus, bactéries, mycoses…). C’est pour cela qu’il faut toujours désinfecter une piqûre d’insecte. En fait, à un moment donné à Chronimed ils ne voulaient plus que l’on parle de Lyme parce qu’ils disaient que derrière il y avait d’autres bactéries et le Professeur Christian Perronne insistait beaucoup sur le fait qu’on parle de maladie transmise par les tiques, donc une maladie vectorielle à tiques sauf qu’il n’y a pas que les tiques donc on ne s’en sort plus.

Moi j’ai gardé maladie de Lyme en prévenant bien que c’était maladie de Lyme plus co-infection, c’est toujours plus co-infection.

Aujourd’hui, le Professeur Montagnier insiste pour que l’on parle de maladie infectieuse froide ou intracellulaire. Ces maladies regroupent Borellia, Bartonelle, Babesia, Ehrlichia spielmanii, Anaplasma, Chlamydiae, Mycoplasme…. Toutes ces bactéries peuvent être transmises par les tiques.

Pol Virlogeux : Donc le seul moyen de protection c’est uniquement de renforcer son système immunitaire ?

Dr Béatrice Milbert : La clé c’est l’intestin. Avec Judith Albertat on pense que vraiment c’est la nutrition, de revenir vraiment sur la nutrition parfaite et de supprimer tous les problèmes de métaux lourds. Et c’est un énorme travail, parce qu’a priori on est en train de se rendre compte que ce n’est pas 4 mois mais plusieurs mois voire plusieurs années et une détox permanente car on se repollue en permanence.

Il faut aussi éliminer les champs électromagnétiques de notre environnement parce qu’on a trop de cas, en particulier chez les enfants
Il faut aussi éliminer les champs électromagnétiques de notre environnement parce qu’on a trop de cas, en particulier chez les enfants

Il faut aussi éliminer les champs électromagnétiques de notre environnement parce qu’on a trop de cas, en particulier chez les enfants. Sur une maladie de Lyme, ça potentialise l’agressivité de la bactérie, ces gamins ne dorment plus, ont des douleurs atroces, et donc en supprimant l’environnement électromagnétique : wifi, portable, tablette, et téléphone sans fils, soudain miracle, ils souffrent vraiment beaucoup moins en 1 semaine et ils redorment. En travaillant sur l’électrosensibilité, je me suis aperçue que la plupart de mes patients avaient des Bartonelloses (la maladie des griffes du chat).

Pour cette maladie c’est pareil : il n’y a pas qu’une bactérie et à peu près 20 à 30 % des animaux domestiques comme les chats, chiens et des petits lapins aussi sont infestés. Et en fait j’étais rentrée en contact avec les vétérinaires sur le conseil du Pr Montagnier qui m’a dit : « Allez voir les vétérinaires, vous allez apprendre beaucoup avec eux » et de fait, les vétérinaires étaient dans une rage totale parce qu’ils sont très malades.

Leurs familles aussi parce qu’ils sont en contacts avec les animaux malades et ils me disaient « ce n’est pas normal, vos tests ne valent rien. Nous sommes obligés de faire nos tests vétérinaires pour diagnostiquer ! C’est une honte et vous n’êtes absolument pas conscients du nombre de gens atteints, c’est énorme ».

Et là-dessus j’avais vérifié avec Redlab en Belgique. C’est là où je suis tombée sur cette problématique non pas d’une bactérie mais de pleins de bactéries. Donc j’ai fait remonter l’information au niveau de l’équipe du Pr Montagnier en leur disant « je vous préviens Borrelia c’est l’arbre qui cache la forêt, il y a plein de Bartonelles et de Babésiose ». Avec le Dr Philippe Boterro, nous sommes les deux médecins qui ont travaillé avec l’INRA pour mettre en évidence la transmission de la Babesia de l’animal à l’homme. 80 % des chevaux sont atteints de Babesiose (piroplasmose) et c’est transmissible par les taons et d’autres insectes.

Pol Virlogeux : Quelle est la sémiologie de la maladie de Lyme ? Est-ce un agrégat de bactéries qui sont présentes dans l’organisme ou est-ce la maladie de Lyme qui induit une faiblesse, une sensibilité au développement de ces bactéries ? Qu’est ce qui entraîne l’autre ?

Dr Béatrice Milbert : Je pense qu’au départ, il y a l’infection qui est là, qui est dormante ou qui est transmise par une tique, ou par un insecte quel qu’il soit. A partir de là, une baisse immunitaire est déjà enregistrée chez beaucoup de gens à cause de la pollution environnementale (métaux lourds, pesticides…) La bactérie, en s’attaquant à l’intestin parce qu’elle a un tropisme privilégié pour l’intestin, va attaquer d’emblée le système immunitaire. On se retrouve avec une bactérie qui est extrêmement agressive, qui agit à tous les niveaux et avec des symptômes qui sont souvent fugaces, de courte durée et changeants.

Pour rester simple on doit parler de Borrelia, qui est la bactérie la plus agressive, mais derrière il y a toute cette cascade symptomatologique. C’est une maladie qui donne 71 possibilités de symptômes. C’est pour cela que la plupart des médecins disent que c’est n’importe quoi sauf qu’ils avaient l’expérience du sida et donc pour moi ils sont inexcusables de passer à côté de la maladie de Lyme. Parce que déjà le sida aurait dû les initier à ça.

Jade Perraud : Sachant qu’il y a 71 symptômes, quels sont les principaux symptômes de la maladie de Lyme ?

Dr Béatrice Milbert : On va partir sur les symptômes les plus faciles. De toute façon on l’appelle « la grande imitatrice » parce qu’elle donne des symptômes un peu dans tous les domaines et souvent fugaces. Il peut s’installer une forme chronique mais c’est vrai qu’au départ ça peut partir dans tous les sens.

Donc il peut y avoir des problèmes au niveau du système nerveux. En particulier des migraines, des vertiges, des problèmes de mémoire, de concentration, mais ça peut être aussi des malaises, par exemple il y a des gens qui s’évanouissent dans la rue. Ça peut être des fourmillements au niveau des extrémités, des paralysies, des pseudo-AVC. Lyme peut donner des atteintes très diverses comme des troubles oculaires (la vision floue, des hallucinations visuelles), des acouphènes ou des hypersensibilités au niveau auditif ; mais aussi pleins de problèmes au niveau cutané, des démangeaisons, des sensations de froid (les mains et les pieds glacés), des éruptions cutanées (tout le corps couvert de plaques ou des démangeaisons qui vont et qui viennent).

Il peut y avoir des troubles cardiaques, des palpitations (c’est assez fréquent), des oppressions thoraciques, sensation d’être essoufflé même en s’habillant ou se déshabillant, des problèmes de fatigue (c’est l’élément clé), c’est soit des fatigues continues soit des fatigues à certains moments mais très importants. Cette fatigue persiste et c’est une fatigue énorme ; les gens ne peuvent plus se lever le matin et chez les enfants c’est vraiment bizarre, ils vous disent « je ne peux plus marcher, il faut me porter », il ne faut pas laisser passer des symptômes comme cela. Il y a également les troubles intestinaux, des nausées, des troubles digestifs divers et variés…

Et puis aussi des problèmes au niveau de la circulation : les jambes sans repos, les jambes lourdes, des vaisseaux qui éclatent, des hématomes spontanés, donc une fragilité capillaire très importante.

Et des problèmes de sommeil : soit des hypersomnies, j’ai vu beaucoup d’enfants qui dormaient 18 heures par jour et qui abandonnaient leurs études ou au contraire des nuits sans sommeil avec des douleurs articulaires, musculaires, des crampes…

Avec Borrelia, il y a des patients qui ont surtout des problèmes neurologiques, d’autres vont développer plutôt des problèmes articulaires. Cela peut ressembler à des maladies auto-immunes comme des pseudo-parkinsons, des pseudo-polyarthrites, pseudo-spondylarthrites, … J’ai soigné de nombreux patients diagnostiqués avec un lupus et qui n’avaient plus de lupus après le traitement de leur maladie de Lyme. Ou de la même façon, un patient était en liste d’attente pour avoir une greffe de reins, et une fois traité, il n’en avait plus besoin.

Jade Perraud : Mais comment fait-on pour ne pas se tromper de diagnostic ?

Dr Béatrice Milbert : J’ai une devise qui est « on traite et après on voit les symptômes qui restent ». Les maladies auto-immunes peuvent être intriquées avec les infections froides chroniques et on a tout intérêt à faire le dépistage de ces maladies infectieuses dès qu’il y a un diagnostic de maladie dégénérative afin de limiter leur développement. On ne peut pas dire que toutes les scléroses en plaque soient liées à Lyme, ce n’est pas vrai. Mais il peut y avoir une association et ce serait dommage de laisser le problème s’aggraver en ne traitant pas correctement l’infection.

Il est urgent d’avoir des tests valables en France sinon on ne pourra pas faire de diagnostic avec la biologie : par exemple, les IGa qui font partie du bilan des pathologies infectieuses chroniques (Chlamydiae, Mycoplasme et Candida) ne sont jamais faites. La Sécurité Sociale m’a reproché toutes les séries de tests que je faisais où j’explorais Chlamydiae, Mycoplasme, Epstein-Barr, Parvovirus, Coxsackie virus, Candidas, Aspergilloses, Toxocaroses et Trichinose et d’un autre côté, c’est fou ce qu’on trouve de positif quand on le fait !

J’ai même trouvé des sérologies de Coxiella positives, ou de Bartonelles mais seulement avec certains très bons laboratoires d’analyses. Je reconnais que ce n’est pas avec tous les laboratoires. Du coup j’ai pris l’habitude de travailler avec certains laboratoires et après on m’accusait de compérage avec tel ou tel laboratoire, c’était infernal, ça allait très loin dans la médiocrité.

J’ai décidé de faire tous mes tests en Allemagne et en Belgique en particulier parce que ce sont les seuls à faire des tests de très bonne qualité en particulier les PCR.

Selon le Prix Nobel de médecine Luc Montagnier, la maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques, est très mal diagnostiquée et soignée en France, en raison d’une « grande ignorance sur son caractère chronique ».
Prix Nobel de médecine Luc Montagnier

Le Professeur Montagnier travaille actuellement sur un PCR numérique qui serait l’avenir du dépistage avec le test par les phages qui sera fait en Angleterre.

Il y a différents tests qui utilisent la bio-résonnance : Clark, les Russes, les Allemands. Ils ont cette technologie-là et je ne vois pas pourquoi on ne l’utiliserait pas.

M. Georges Vieilledent nous a montré lors de ses conférences l’appareil qu’il a mis au point par rapport à l’électro photonique, c’est exactement pareil. Donc Blut diagnosis utilise la biophotonique qui était donc le travail de Fritz Albert Popp dont le livre s’appelle « La biologie de la lumière » où il explique avec des formules mathématiques cette nouvelle biologie qu’a utilisée aussi Jacques Benveniste mais sous un autre aspect qui était celui des signaux électromagnétiques et qu’a repris le Pr Montagnier. Donc tout ça fini par faire une cohérence, si nous voulons aborder vraiment la problématique de la maladie de Lyme, nous sommes face à l’obligation de faire ce que j’appelle un saut quantique : c’est-à-dire passer à une nouvelle biologie qui a été initiée par les Russes, et par Jacques Benveniste.

Pol Virlogeux : Donc en France, nous n’avons pas toutes ces avancées thérapeutiques ?

Dr Béatrice Milbert : Pour moi nous sommes devant une maladie de civilisation. Nous n’avons pas compris la toxicité des champs électromagnétiques, et pourtant on nous expose à longueur de journée, notre corps fonctionne sur le plan électromagnétique dans les échanges cellulaires, et nous n’avons plus conscience que même le 50 Hz peut modifier notre fonctionnement – moi j’ai des patients qui sont allergiques aux champs électromagnétiques et qui sont aussi allergiques au 50 Hz.

Nous savons maintenant, grâce au Professeur Martin Pall que les champs électromagnétiques génèrent un stress oxydant très important avec des cascades de radicaux libres extrêmement toxiques que tous les organismes ne peuvent pas éliminer.

Nous ne sommes pas égaux devant la détoxification de nos organismes du fait du polymorphisme génétique que nous pouvons avoir. Cela est très bien expliqué dans le livre d’Héléna Baranova « Nos gènes et notre santé » (éditions Armand Colin).

En France on n’a pas la culture de la révolution scientifique qu’ont faite les Russes il y a 65 ans ! Parce que Vladislav Christoforov qui a équipé les Spoutniks et les Soyuz avec des appareils médicaux de type quantique, ça date des années 50 quand même ! Gagarine était dans l’espace en 57 et s’il était malade… il ne prenait pas d’antibiotiques !

C’est pour cela que je parle de maladie de civilisation et si en France, on ne réagit pas, on court à la catastrophe ! Moi j’aime bien faire de la formation des médecins mais finalement je m’aperçois que mes étudiants en naturopathie sont bien plus avancés que les médecins pour la prise en charge des malades de Lyme.

Jade Perraud : Comment prenez-vous en charge vos patients ?

Dr Béatrice Milbert : C’est une prise en charge compliquée : ça prend beaucoup de temps ! Je reviens d’Australie où j’ai vu un nouveau concept qui me plaît beaucoup : on crée des équipes avec médecins, naturopathes ou psy ou éventuellement de la rééducation type neurofeedback suivant le stade de la maladie et coaching, car ce sont des maladies lourdes, les gens sont complètement dépassés – j’ai énormément de patients qui sont « à la ramasse », qui ont perdu leur travail, et qui se retrouvent abandonnés par le système de prise en charge au niveau social et de santé, que ce soit les électrosensibles ou les malades de Lyme ; les gens le disent, ils se sentent complètement exclus !

Pol Virlogeux : Au lieu des considérations religieuses et sociétales du Moyen-Âge, maintenant ce sont des considérations purement économiques parce que les tests coûtent trop cher ! C’est pour cela que ces gens sont sans diagnostic : on préfère mettre l’argent ailleurs et pas forcément au bon endroit non plus ! C’est un problème économique et de santé.

Dr Béatrice Milbert : Mais aussi de conscience ! Comme le dit le Professeur Montagnier : «  c’est l’économie qui prime sur la santé alors que cela devrait être l’inverse ! » Ce n’est pas qu’ils ne sont pas au courant : j’ai déjà fait deux fois des interventions à l’Assemblée Nationale, en octobre 2014, avec des Députés qui me disaient « on vous a bien entendue ». La loi Abeille n°2015-136 du 9 février 2015, relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, a été votée après que j’ai parlé à l’Assemblée Nationale, et aujourd’hui ça n’avance plus ! Même au contraire, la Wi-Fi est mise partout dans les écoles où les jeunes sont baignés dans un environnement électromagnétique ; on a évité ça de justesse dans les crèches ! On voit des enfants de plus en plus petits qui ont des tablettes sur les genoux et qui jouent avec ! C’est clairement toxique !

Donc je passe beaucoup de temps à faire de la détox ! Il faut le faire très progressivement ; il faut voir l’état du malade. L’objectif comme le dit le Dr Cécile Jadin, c’est de remonter le foie et les reins. On tâtonne mais il y a des traitements cibles : le déparasitage – en fait je fais la cure Clark – j’ai la chance de connaître Hulda Clark. Cela a été une grande rencontre – Ce traitement est extrêmement puissant et il ne dure que 18 jours. Comme je dis aux patients dès qu’il y a des réactions si c’est trop fort, ils arrêtent et ils drainent pour favoriser la sortie des toxines.

On peut aussi, si la personne est très fatiguée, faire une cure de Neem (margousier) qui est une plante ayurvédique antiparasitaire et anti-infectieuse globale qui marche très bien sur l’intestin et les parasites. Elle est très utilisée en Inde et en Afrique et peut faire sortir de gros vers.

J’ai eu la chance inouïe de rencontrer Yvette Parès qui est la première à avoir isolé le bacille de la lèpre au Sénégal et qui a montré que les plantes en association, marchaient beaucoup mieux que les antibiotiques utilisés dans le traitement de la lèpre. Elle s’est mis tout le monde à dos ! Et elle est partie travailler avec les tradipraticiens. Elle a été initiée aux plantes et elle a commencé à faire un hôpital pour traiter la lèpre avec le président Léopold Sédar Senghor qui l’a aidée de son propre argent. Elle a créé un hôpital de 250 places où elle a fait également une école pour les enfants des lépreux parce qu’ils étaient rejetés du système scolaire et ensuite quand il y a eu toutes les problématiques de Sida, d’hépatite … l’hôpital est devenu polyvalent. Quelque part, elle m’a donné la succession de cet hôpital – la lèpre il n’y en a quasiment plus au Sénégal : on continue à distribuer gratuitement les produits contre la lèpre dans les rues de Dakar. Quand j’y étais allée, j’avais rencontré le chef des lépreux qui était très inquiet car il avait peur que la lèpre redémarre au Sénégal et je lui ai donné l’assurance de tout faire pour que l’hôpital continue de produire les médicaments et de les distribuer.

Donc on est actif dans la lèpre, dans la tuberculose, dans les hépatites, dans pleins de pathologies et dans Lyme aussi avec les plantes. On a toute l’expérience de l’hôpital de Keur Massar et j’ai donc récupéré tous les documents d’Yvette et je suis en train de finaliser un livre sur elle où elle m’a transmis tout ce qu’elle m’avait fait comprendre à travers l’utilisation des plantes – y compris les plantes européennes pour lesquelles elle a mis des tas de formules au point avec la même façon de travailler qu’en Afrique. Cette force des plantes, c’est avec cela que je travaille avec éventuellement l’aval de Nutramédix et donc de l’ICODEM, dont j’ai utilisé les produits au début – le Banderol, la griffe de chat, le Cumanda… – tous ces produits-là qui marchent très bien. Ensuite, je me suis aperçue qu’il fallait faire des rotations ; en fait j’utilise d’autres traitements. Je prends exemple sur les protocoles africains de l’hôpital Keur Massar dans la maladie de Lyme : on traite les virus, les mycoses, les parasites et les bactéries. Et ensuite, on traite l’immunité au niveau de l’intestin et on traite le cerveau au niveau circulatoire.

Je commence à travailler là-dessus pendant 4 à 6 mois. Et ensuite on s’attaque à la détox. Parce que la détox elle libère des bactéries puisque celles-ci adorent les métaux. Donc si on ne traite pas d’abord la bactérie on se retrouve ensuite en faisant une détox avec des sorties bactériennes. Et cela peut être dangereux car on déclenche des Herxheimer – des sorties de toxines. Parce que la problématique de Borrelia, des mycoses, des virus, et des bactéries en général, c’est qu’ils sécrètent des toxines.

La problématique qu’on a c’est qu’il y a ces fameuses endotoxines qui donnent les « Herx ». Donc j’utilise aussi beaucoup l’argent colloïdal. Mais on peut avoir un effet en drainant le foie, en drainant les reins, par homéopathie ou par phytothérapie, il y a toute une gamme de thérapeutique. Moi je ne travaille pas du tout sur des protocoles ; j’adapte tout ce que je sais pour le patient et je fais une médecine ciblée pour chacun.

Samuel Hahnemann Christian Friedrich Samuel Hahnemann né le 10 avril 1755 à Meissen, Saxe, Allemagne et mort le 2 juillet 1843 à Paris, est un médecin qui, sous l’inspiration de Paracelse, participa grandement à «l’avancée» de l’homéopathie, en 1796.
Samuel Hahnemann Christian Friedrich Samuel Hahnemann né le 10 avril 1755 à Meissen, Saxe, Allemagne et mort le 2 juillet 1843 à Paris, est un médecin qui, sous l’inspiration de Paracelse, participa grandement à «l’avancée» de l’homéopathie, en 1796.

Parce qu’il est hors de question de faire du « prêt à porter » – ce qui est d’ailleurs demandé par la haute autorité de santé à l’ensemble des médecins au travers de la tarification – Il faut faire du « sur mesure » pour chaque patient. Certains vont sortir des vers et des vers et il faut attendre qu’ils aient bien éliminé tous ces parasites et après seulement on pourra passer à un traitement pour les mycoses. De toute façon, je me base sur le livre de Samuel Hahnemann « Le traité des maladies chroniques » qui date de 1836 et dans lequel il parle de la Syphilis dans un chapitre dans lequel il dit : « la syphilis associée à la psore déclenche une maladie monstrueuse si on ne traite pas d’abord la psore ». C’est-à-dire que si on n’enlève pas tout ce qui est mycose, parasite, virus, on se retrouve avec des bactéries hypervirulentes et on ne s’en sort pas.

Je comprends bien qu’il y ait des personnes qui fassent des méningites à Borrelia… C’est vrai que quand on fait une ponction lombaire et que l’on tombe sur Borrelia, je ne vais pas vous dire qu’il faut faire du déparasitage avant ! A la guerre comme à la guerre, on traite par antibiotiques comme la Rocephine ! Mais par contre, pour tout ce qui est chronique, pour moi ce serait une erreur totale de passer outre le déparasitage.

C’est pour cela que les médecins sont si démunis face à la maladie de Lyme, parce qu’il y a beaucoup de co-infections (bactéries, virus, mycoses) et que chaque patient est différent avec des combinaisons de germes différentes. C’est pour cela que pour moi, il n’y a pas d’autre solution maintenant que d’avoir des équipes comme j’ai vu en Australie avec des spécialistes différents et je ne veux plus travailler autrement que comme ça !

Jade Perraud : En fait, la toxicité de Borrelia est accentuée par toutes ces co-infections !

Dr Béatrice Milbert : Nous en avons parlé mais on ne le met pas assez en avant. D’ailleurs le Professeur Montagnier a encore insisté à Genève quand j’étais à sa présentation fin mars, en disant que les parasites les helminthes sont des transporteurs de Borrelia, comme les tiques en fait. Donc on doit déparasiter sans arrêt. Il insiste énormément. Je suis frappée par le nombre de personnes qui ont des mycoses chroniques : tout cela est lié à la malbouffe, l’alcool, les envies de sucre… C’est générateur de mycoses chroniques à un point qui est démentiel.

Pol Virlogeux : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui n’est pas en maladie de Lyme mais qui de temps en temps fait des poussées de candidose, qui de temps en temps peut se retrouver un peu fatigué avec différents symptômes que l’on ne peut pas forcément relier les uns aux autres ?

Dr Béatrice Milbert : Je pense que sur un terrain qui n’est pas encore trop abîmé, il faut déjà essayer de comprendre le terrain. Déjà, commencer par traiter l’intestin, faire de la détox parce que c’est sûr qu’il y a un problème de toxicité derrière.

Moi je fais des traitements cycliques pour les intestins : à l’automne et au printemps et c’est pareil pour le foie ; après on s’occupe de l’immunité pour passer un bon hiver. On s’occupe aussi des reins car dans la tradition chinoise, les reins c’est le système immunitaire. Et puis l’été c’est la circulation, on draine etc. C’est vrai qu’il y a tellement de stress dans notre vie que le drainage du foie doit quasiment être fait en permanence. Donc il y a toute cette façon de voir le terrain, de le renforcer et de cibler après s’il y a des mycoses, donner de l’argent colloïdal, faire des cures de différents traitements antifongiques, il ne faut pas oublier les huiles essentielles : on a plein de possibilités thérapeutiques. Il faut travailler aussi sur la nutrition car à mon avis la nutrition est une clé très importante. C’est LA clé de n’importe quelle maladie. Après il faut prendre en compte l’environnement électromagnétique.

C’est une honte qu’on ait vendu une technologie sans insister auprès des personnes sur le fait qu’il fallait l’éteindre ou le mettre en mode avion quand ils n’en avaient plus l’utilité. C’est anormal qu’il y ait autant de gens qui portent sur eux en permanence un téléphone allumé. Il faut le dire, c’est dangereux de porter un téléphone sur soi allumé. De même c’est dangereux de téléphoner dans une voiture, ou dans un train en mouvement. Parce que le téléphone émet énormément d’ondes pour se connecter aux antennes relais les plus proches ! Tout cela est fort bien expliqué par le collectif POEM26 dans leurs différents flyers.

Il n’y a aucune sensibilisation à ce problème ; les jeunes continuent de se promener dans la rue avec le téléphone collé au cerveau, ou dans le train, et même au lit, le téléphone est allumé sous l’oreiller et on a des cas d’Alzheimer ou de glioblastomes de plus en plus nombreux chez les enfants.

C’est une super technologie mais on l’a utilisée de façon idiote. L’essentiel est cette reprise en main de l’environnement au travail, à la maison. Et comme je le disais tout à l’heure, le polymorphisme génétique explique la problématique d’entoxinement pour certains. Il faut revoir tout le problème d’électricité aussi, les mises à la terre. Vraiment même l’électricité, peut être toxique, nous ne sommes pas tous égaux devant la gestion de l’environnement électrique.

C’est le Dr Jean-Pierre Maschi qui le premier, et dès les années 60, a mis en évidence les problèmes de l’électricité avec la notion d’électro-smog. Il y a des gens qui gèrent très bien l’électricité et d’autres pas du tout. Ces personnes prennent facilement des « coups de jus », par exemple en ouvrant le frigo. Et bien visiblement elles ont une mauvaise gestion de leur électricité interne. Ce sont des gens qui n’arrivent pas à se mettre à la terre. Une mise à la terre naturelle, c’est l’eau. Donc il faut en boire, se passer les mains sous l’eau fréquemment, prendre des bains… Les champs électromagnétiques participent à la baisse de notre système immunitaire. Ils entraînent une ouverture de la barrière hémato-encéphalique. De tout cela découle une augmentation du nombre de cancers, de maladies infectieuses, de maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson,…) et d’autisme.

Nous sommes devant une maladie de civilisation.

Jade Perraud : Merci beaucoup Dr Milbert d’avoir répondu à nos questions.

Dr Béatrice Milbert : Mais de rien c’était un plaisir.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Borrelia se présente sous différentes formes dans le corps.  On en connaît actuellement quatre :

La forme caractéristique spiralée, avec paroi, qui se déplace dans les tissus, parfois le sang. C’est elle qui peut se multiplier.
La forme kystique, sans paroi, où la bactérie est enroulée sur elle-même, parfois à plusieurs bactéries. Elle peut rester dormante des mois, voire des années. Cette forme lui permet de résister à des conditions défavorables (notamment en présence d’antibiotique dans le milieu)
La forme intra-cellulaire, lorsqu’elle a pénétré à l’intérieur même des cellules de l’hôte.
La forme dans les bio-films. Récemment découverts, ces bio-films sont des amas de bactéries recouverts de fibrine.

 

La maladie de Lyme, appelée aussi borréliose ou Lyme, tient son nom d’une petite ville du Connecticut (États-Unis) où l’apparition de plusieurs cas d’arthrite inflammatoire dans les années 1970 a permis d’identifier pour la première fois un syndrome touchant la peau, le système nerveux et les articulations.
Un biologiste américain, Willy Burgdorfer, mit en évidence la présence de spirochètes, bactéries de forme hélicoïdale dans le tube digestif et la salive de tiques, de type Ixodus scapularis et Ixodus dammini.
Il inocula cette bactérie à plusieurs lapins qui développèrent quelques semaines plus tard un érythème migrant, manifestation clinique courante de la maladie de Lyme.
Un premier lien entre la maladie de Lyme et les spirochètes venait d’être établi. Il sera confirmé l’année suivante par la découverte de ces mêmes bactéries dans le sang et la peau de victimes de la maladie de Lyme. Elles furent alors baptisées Borrelia burgdorferi en l’honneur de l’entomologiste américain.
Lyme est une infection bactérienne transmise à l’homme par les morsures de tiques mais aussi, on le sait aujourd’hui par les puces, les moustiques, les mouches, les taons, les aoûtats, les araignées…

10 à 20% des Borrelia qui infectent les tiques du nord-est des États-Unis ne sont pas des Borrelia burgdorferi, l’agent responsable de la maladie de Lyme ; génétiquement, elles sont parentes de Borrelia miyamotoi, l’agent responsable de la fièvre récurrente au Japon.
Ces micro-organismes n’entraîneront pas de réponse positive aux tests de dépistage de maladie de Lyme : ELISA, Western Blot ou PCR. Un patient dont la maladie est très évocatrice d’une maladie de Lyme peut donc avoir été exposé à d’autres souches de Borrelia, d’où sa séronégativité.

La maladie de Lyme se diagnostique cliniquement et les résultats d’examens ne servent qu’à étayer le diagnostic clinique.
La présence d’un érythème migrant est une preuve formelle de maladie de Lyme qui exonère de toute nécessité de pratiquer d’autres examens pour confirmer le diagnostic.
Si les analyses sont faites trop tôt, ou si des antibiotiques ont été pris en début de la maladie, peu d’anticorps peuvent avoir été produits et les patients seront souvent séronégatifs.
Le protocole d’analyses en deux étapes, avec un test ELISA suivi d’un Western Blot, passera à côté de la majorité des cas de maladie de Lyme étant donné la faible sensibilité de ces tests.

L’érythème migrant, seul symptôme caractéristique de la maladie de Lyme, n’apparait que dans environ la moitié des cas. Pourtant, de nombreux médecins pensent encore que l’absence d’érythème signifie absence de maladie de Lyme ; de nombreux malades ne sont donc pas soignés rapidement.

La PCR (amplification en chaîne par polymérase) est un test ADN important pour les patients dont les tests sanguins sont négatifs. Cependant, plusieurs analyses sont souvent nécessaires dans le temps, sur des échantillons de différents tissus (sérum, liquide d’aspiration articulaire, tissu synovial, urine, sang du cordon, placenta et/ou liquide céphalorachidien) et effectuées par un laboratoire fiable.
La sensibilité globale de la PCR sur n’importe quel échantillon est d’environ 30 % et sa spécificité est supérieure à 99 % (l’examen est très spécifique de la maladie et il y a très peu de faux positifs). D’après certains chercheurs, de nouveaux tests PCR, plus sensibles, (cutanés) sont très décevants. La sensibilité varie de 5 à 71 % maximum pour les prélèvements cutanés, et n’atteint que 40 à 44 % pour les échantillons de sang périphérique.

Hulda Clark
La cure du Docteur Hulda Clark (États-Unis) permet de faire un nettoyage en profondeur du foie, l’organe majeur de la détoxification. Le nettoyage du foie et de la vésicule biliaire peut considérablement améliorer la qualité de la digestion, l’assimilation des nutriments et l’élimination des toxines indispensable à une bonne santé. Cette cure est similaire à la cure du foie de d’Andréas Moritz. Ce nettoyage améliorerait aussi les allergies, les douleurs chroniques, les migraines et les nausées, le teint terne et la fatigue chronique.
En cas d’intoxication aux métaux lourds, le foie est l’organe de la détoxification naturelle, il doit donc être le moins encombré pour faire son travail correctement. La bile a une double fonction, à la fois de permettre la dissolution des graisses présentes dans le bol alimentaire, mais aussi éliminer certaines toxines dans les selles. L’objectif principal de cette cure est de permettre l’élimination des boues et calculs biliaires qui encombrent la vésicule biliaire et ralentissent le travail d’élimination du foie en réduisant le volume de ce qui peut être envoyé dans les intestins. Selon de Dr Clark, de nombreuses personnes, même des enfants, ont le tube biliaire « étouffé » par les calculs. Ce qui explique la grande importance qu’elle accorde à cette cure. On trouve de plus en plus de personnes qui ont subi une ablation de la vésicule biliaire. Cette cure permettrait d’éviter un certain nombre de ces interventions.

Le Margousier (Neem)
Le margousier (Azadirachta indica) est originaire de l’Inde et cela fait plus de 5 000 ans que la pharmacopée indienne se sert de ses graines, de son écorce, de ses branches et de ses feuilles. Les textes ayurvédiques indiquent des dizaines de recettes et de prescriptions. Il est aussi nommé l’arbre miracle, l’arbre universel, l’arbre sacré, l’arbre aux mille vertus, la pharmacie du village, l’arbre qui soulage les maladies.

 

 

Yvette Parès, fondatrice de l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar en 1980. Elle a vécu pendant quarante ans au Sénégal où elle s’est consacrée sans relâche à la santé de tous. Yvette Parès fut tout d’abord une scientifique renommée sur le plan international. Docteur ès Biologie et Docteur en Médecine, Chercheur au CNRS, elle enseigna la biologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar de 1960 à 1992 et dirigea pendant dix-sept ans, de 1975 à 1992, le Centre de Recherches biologiques sur la lèpre. Elle fut d’ailleurs la première au monde à cultiver le bacille de la lèpre.
Les recherches sur la lèpre menées par Yvette Parès dans les années soixante-dix la conduisirent assez rapidement à remettre en cause les thérapeutiques proposées par la médecine occidentale, qu’elle jugea décevantes (rémissions partielles, souffrances persistantes, etc.). C’est à ce moment-là qu’elle fit une rencontre décisive avec un maître peul, Dadi Diallo. La biologiste découvrit alors que les plantes anti-lépreuses des tradithérapeutes se révélaient d’une grande efficacité.

La réaction de Jarisch-Herxheimer ou réaction de Herxheimer (parfois désignée par le raccourci « Herx » dans le milieu médical), est une réaction inflammatoire aiguë généralisée, pouvant apparaître lors du traitement d’une infection bactérienne ou parasitaire telles que la maladie de Lyme, la syphilis, la leptospirose, la candidose…
Initialement décrite avec les traitements de la syphilis, cette réaction est faite de signes généraux (fièvre, sueurs, frissons, fatigue), cardiaques avec palpitations, baisse tensionnelle, essoufflement, douleurs articulaires et musculaires, céphalées, rashs cutanés… L’heure de survenue des crises, leur fréquence, leur durée et leur intensité sont très variables selon les patients et le type d’infection.
Cette réaction est secondaire, notamment, à une exacerbation du système immunitaire face à la lyse bactérienne, avec largage de cytokines. Les symptômes finissent par disparaître avec l’élimination des bactéries/parasites lysés et de leurs toxines.
Le traitement est symptomatique avec, éventuellement et selon l’intensité des manifestations, une baisse voire une interruption provisoire du traitement.

Selon le Dr Richard Horowitz, si les analyses sont faites trop tôt, ou si des antibiotiques ont été pris en début de la maladie, peu d’anticorps peuvent avoir été produits et les patients seront souvent séronégatifs.
Le protocole d’analyses en deux étapes, avec un test ELISA suivi d’un Western Blot, passera à côté de la majorité des cas de maladie de Lyme étant donné la faible sensibilité de ces tests.
Si le Western Blot nous fournit plus d’informations, il a aussi ses limites. Il existe plus de 300 souches de Borrelia dans le monde. Les réactions croisées d’une souche à l’autre sont fréquentes, d’où les nombreux faux négatifs. L’intérêt du Western Blot dépend de l’expérience du laboratoire, de la souche (ou des souches) de Borrelia à laquelle a été exposé le patient, et de l’identification de certaines bandes qui reflètent l’exposition à Borrelia burgdorferi.
Les bandes spécifiques aux Borrelia détectent les protéines de surface (Osp, pour outer surface protein) présentes à la surface des micro-organismes qui sont observées dans la maladie de Lyme. Si l’une de ces bandes est présente sur un Western Blot, il y a de fortes chances pour que le patient ait été exposé à Borrelia burgdorferi, surtout si la clinique correspond. Si deux bandes spécifiques ou plus sont présentes, les chances augmentent d’autant.

Quelques chiffres :

Le nombre des victimes de la Borrélia Burgdorferi dans l’hexagone est maintenant estimé à 27 000 cas par an.

Selon les données du Réseau Sentinelles, la prévalence moyenne est estimée à 43 cas pour 100 000 habitants depuis 2009. Entre 1999 et 2000, elle était à 16.5 cas pour 100 000 personnes et entre 1988 et 1989, elle était à 9.4 cas pour 100 000 individus. En se basant sur ces chiffres, il est facile de constater que cette infection n’a cessé de gagner du terrain au niveau national.

Mais en réalité, la maladie n’étant pas diagnostiquée, ni déclarée, les chiffres sont très largement sous-estimés.

En Allemagne, ils estiment à 2 millions, le nombre de personnes atteintes.

Le glioblastome est une maladie assez fréquente. Elle touche majoritairement les enfants et les adultes de plus de 50 ans. Il s’agit d’une maladie grave : le glioblastome est un cancer du cerveau dont le taux de survie est un des plus faibles parmi tous les cancers. Les personnes utilisant leur téléphone mobile plus de 15 heures par mois courent un risque accru de développer certaines tumeurs du cerveau.

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5 Comments

  1. Je me permet de vous demander si au même titre que l’on peu ce protéger des radiations, … avec les Huiles Essentielles comme le Niaouli, … pourrions nous nous protéger du Wi-Fi, et ondes des portables ? ?

  2. Bonjour, je galère depuis 18 mois avec une série de symptômes n’ayant en apparence aucun lien les uns avec les autres.J’ai été mordue par des tiques à plusieurs reprises mais en octobre 2015, la morsure a engendré un érythème et en janvier 2016 commençait une aventure que je ne souhaite à personne. Le test de la borreliose était négatif (j’ai supplié pour qu’il soit fait … en juin 2016) et le BOT test que j’ai fait faire à mes frais n’a pas identifié la maladie de Lyme. J’ai rempli le test de M. le Professeur Montagnier qui identifie la présence de la maladie à 93%. Je suis donc très intéressée par toutes les infos relatives à cette maladie et souhaiterait pouvoir imprimer cet article qui me semble intéressant mais qu’il m’est difficile de lire sur écran suite à une uvéïte dite de type sévère (avril 2016) Pouvez-vous m’aider svp ? D’avance je vous en remercie.
    marie

  3. Bonjour,
    Nous avons bien pris note de votre demande et nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à notre blog.
    D’après nos recherches le seul remède pour se protéger des ondes, wifi, portable etc. c’est la prévention en éliminant le plus possible les champs électromagnétiques de notre environnement ainsi que dans notre maison.
    Espérant avoir répondu à votre demande,
    Nous vous souhaitons une agréable journée,
    L’équipe Bios-Infos-Santé, le blog des thérapies naturelles et énergétiques.

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