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Les allergies saisonnières : savez-vous ce qu’il se passe dans votre corps ?

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On a longtemps pensé que la réaction immunitaire était toujours bénéfique. Pourtant, l’arrivée du printemps est un véritable cauchemar pour toutes les personnes atteintes d’allergies saisonnières. Touchant plus de 25 % des Français, ce véritable fléau des temps modernes s’étend de la fin du mois de mars jusqu’aux premiers frimas de l’automne, avec un pic aux alentours de mi-avril.

Physiologiquement, les allergies sont le résultat d’un dérèglement du système immunitaire conduisant à une perte de tolérance vis-à-vis de substances habituellement inoffensives. Il s’agit d’une réponse inappropriée au cours de laquelle notre propre immunité cause des lésions tissulaires en combattant ce qu’elle perçoit comme une menace, mais qui ne représenterait, par ailleurs, aucun danger pour l’organisme. Les allergènes peuvent être inhalés (pollens, poussières…), ingérés (noix, fraises…), injectés (venins, médicaments…) ou dits « de contact » (latex, nickel…). Il existe plusieurs sortes d’allergies mais la plus répandue est celle de type 1 (ou hypersensibilité anaphylactique).

Elle se développe en 2 temps :

– La phase de sensibilisation :

lors du premier contact avec la substance considérée comme dangereuse, les anticorps IgE produits par les lymphocytes B se lient à des mastocytes (granulocytes basophiles ayant quitté la circulation sanguine). Ce processus se déroule silencieusement, à notre insu et prépare le corps à réagir en vue d’une deuxième rencontre avec l’allergène. La majorité des individus touchés par l’allergie saisonnière se sont sensibilisés dès l’enfance. Ce mécanisme implique une prédisposition génétique, des facteurs épigénétiques et environnementaux.

– La phase de déclenchement :

lors d’un second contact, l’allergène vient s’attacher aux IgE fixées précédemment sur les mastocytes, qui libèrent localement un flot d’agents inflammatoires tels que l’histamine, principale responsable des symptômes allergiques (écoulement nasal, démangeaisons, rougeurs…). Sous l’effet de cette substance, les petits vaisseaux sanguins se dilatent et deviennent perméables, ce qui peut entraîner la survenue de plasma dans les tissus (œdème).

Dans le cadre des allergies printanières, les allergènes sont formés par les grains de pollens émis par les végétaux anémophiles (bouleau, cyprès, graminées…).

Lorsque l’allergène est inhalé, des symptômes liés à l’asthme apparaissent : les muscles lisses des parois des bronchioles se contractent, ce qui réduit le diamètre de ces petits conduits et limite l’écoulement d’air. Ce phénomène est à l’origine des symptômes respiratoires conduisant à la rhinite allergique, aussi appelée « rhume des foins » : respiration sifflante, éternuements répétitifs, toux persistante.

La plupart des médicaments antiallergiques contiennent des substances antihistaminiques censées neutraliser ces effets. Leur action limitée ne guérit pas l’allergie et peut entraîner des effets indésirables lorsqu’ils sont utilisés trop fréquemment. Toutefois, des solutions efficaces, naturelles et dénuées d’effets secondaires existent. Les œufs de caille sont connus depuis l’Antiquité pour leurs bienfaits contre les maladies respiratoires.

En Chine, ils ont longtemps été utilisés comme remède contre l’asthme. Depuis, de nombreuses études ont démontré leur bienfait sur les maladies allergiques dans leur ensemble (pollens, acariens, poils d’animaux, poussières…)1. Par ailleurs, après 10 années d’expérience et d’observations sur des patients ayant suivi un protocole détaillé, le Docteur Truffier obtint plus de 70 % de succès chez les adultes et 85 % chez les enfants. L’ovomucoïde et les ovoinhibiteurs sont les substances présentes dans l’albumen conférant aux œufs de caille leurs propriétés antiallergiques. Il s’agit de puissants inhibiteurs d’enzymes impliquées dans la réaction allergique (trypsine, élastases, protéases…).

Une complémentation en œufs de caille sous forme de cure permet donc d’atténuer significativement les symptômes liés aux allergies saisonnières.

La quercétine est un antioxydant végétal de la famille des flavonoïdes (pigments responsables de la coloration des fleurs et des fruits). Réputée pour réduire les états inflammatoires, elle réduit les réactions allergiques et le risque d’asthme.

Elle posséderait également le pouvoir d’inhiber la production d’histamine et de cytokines2. La quercétine se retrouve naturellement dans l’oignon rouge, l’ail, le brocoli ou les haricots verts. Toutefois, une cure complémentaire peut faire la différence à l’arrivée des pollens ou à l’approche d’un épisode allergique prévisible (présence de poils d’animaux, lieu poussiéreux…).

Enfin, le curcuma est considéré comme un « anti-inflammatoire » naturel aux vertus antioxydantes qui pourrait contribuer à limiter les symptômes allergiques.

La curcumine qu’il contient aide au bon fonctionnement du système immunitaire et limite la dégranulation des mastocytes impliqués dans la libération histaminique.

1. Dr Truffier. Approche thérapeutique de la maladie allergique par l’ingestion d’œufs de caille.
2. Thornhill SM, Kelly AM. Natural treatment of perennial allergic rhinitis. Altern Med Rev. 2000 Oct ;5(5) :448-54.