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Selon la Société Française de Dermatologie (SFD), 1 Français sur 3 serait touché par des maladies de peau, avec en tête de liste : l’acné, l’eczéma et le psoriasis.

L’industrie cosmétique l’a bien compris puisqu’elle propose des crèmes toujours plus révolutionnaires afin de faire disparaître nos petits boutons ou rougeurs inesthétiques. Or ces crèmes ou pommades sont souvent inefficaces et les effets secondaires font parfois peur à lire… Et même si elles marchent un certain temps, le problème revient rapidement dès l’arrêt de l’application.

Et si on essayait de comprendre pourquoi apparaissent ces problèmes de peau pour y remédier durablement ?

La peau

La peau est essentielle pour le corps humain car c’est un émonctoire, c’est-à-dire une porte de sortie de déchets et toxines du corps. Pour cela, elle est constituée de deux glandes :

  • les glandes sudoripares qui sécrètent la sueur,
  • les glandes sébacées.

Les glandes sudoripares sont chargées d’évacuer les “acides”, au même titre que les reins et les poumons. Ces “acides” sont contenus dans la sueur.

Les acides sont d’abord produits en très grande quantité par notre organisme lorsque l’on stresse ou que l’on se sent contrarié, frustré, en colère. Ils proviennent également d’excès d’aliments acides au goût (vinaigre, condiments, rhubarbe, agrumes, cresson…) et d’aliments acidifiants (le sucre, la viande, les abats, l’alcool, le café, le thé, le chocolat…).

Quant aux glandes sébacées, elles éliminent les “substances mucosiques” avec les intestins, le foie et la vésicule biliaire. Ces substances sécrétées sous forme de sébum par la peau, proviennent généralement d’un régime alimentaire trop riche en céréales (pâtes, pain, pâtisseries…), sucre (sodas, miel, confiseries…), laitages, fromages et graisses (beurre, huile, charcuterie…). C’est également le résultat d’une flore intestinale perturbée avec une surcharge hépatique.

Ainsi vous comprenez aisément que pour avoir une peau belle et saine, les crèmes ne suffisent malheureusement pas. L’hygiène de vie est primordiale ainsi que la bonne santé de votre flore intestinale et de votre foie.

L’acné

L’acné se manifeste sous la forme de points noirs ou blancs enkystés, papules ou nodules. Ces boutons sont le résultat d’un excès de sébum et d’une anomalie de kératinisation, créant un bouchon au niveau des follicules qui s’inflamment. Même si l’acné touche plus particulièrement les adolescents, les adultes ne sont pas moins épargnés ! Ce qui nous montre que la poussée d’hormones à la puberté n’est pas la seule responsable de ce trouble cutané disgracieux.

Une des causes de l’apparition des boutons est donc l’arrivée d’hormones sexuelles (surtout la testostérone) à l’adolescence. Ces dernières stimulent les glandes sébacées qui se mettent à produire davantage de sébum.

De même, certains médicaments comme la pilule, les corticoïdes, les antiépileptiques favorisent une arrivée d’hormones massives à l’origine de l’acné.

Ensuite, une alimentation trop riche en céréales, sucre, laitage et graisse va favoriser l’infection des follicules d’une part et va surcharger les organes de détoxification comme le foie et les intestins d’autre part. Les substances mucosiques provenant de cette alimentation vont être alors éliminées par les glandes sébacées créant davantage de sébum.

La pollution, les cosmétiques et les produits chimiques qu’ils contiennent, peuvent également boucher les follicules, favorisant ainsi l’apparition de boutons.

Enfin, le stress et l’hérédité peuvent également favoriser l’apparition de l’acné.

L’eczéma

L’eczéma est une réaction inflammatoire de la peau qui s’accompagne de rougeurs, de fines vésicules, de squames et de démangeaisons.

Il existe deux formes principales d’eczéma : l’eczéma de contact qui apparaît après que la peau ait été exposée à des substances allergènes (nickel, cobalt, chrome, caoutchouc, produits cosmétiques, produits de nettoyage, lessives…) et l’eczéma atopique – appelé également dermatite atopique ou eczéma constitutionnel. La dermatite atopique est déclenchée par divers stimuli comme des allergènes inhalés ou alimentaires, des irritants ou même des micro-organismes.

Cette maladie de peau est non seulement répandue mais, pire, en augmentation. De nos jours, elle toucherait jusqu’à 10 % des adultes et près de 30 % des enfants.

Encore aujourd’hui, le mécanisme de l’eczéma n’est pas totalement compris, mais il résulterait d’une interaction complexe entre un dysfonctionnement de la barrière cutanée, une dérégulation immunitaire et des facteurs environnementaux (pollution, climat, soleil). Ce trouble cutané peut être également transmis par l’hérédité. Il est aussi déclenché par le stress…

L’alimentation est également en cause dans l’apparition de l’eczéma. Par exemple, manger 3 fois par semaine ou plus au fast-food augmente le risque d’eczéma ou en aggrave les symptômes selon l’étude ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood).

De même, la perméabilité intestinale pourrait être à l’origine de l’apparition de l’eczéma. Une barrière intestinale perméable laisse passer des éléments (toxines, agents pathogènes…) qu’elle est censée retenir en temps normal. Le système immunitaire réagit de façon excessive face à ces agresseurs et c’est le début de l’inflammation et de la réaction allergique.

D’ailleurs, selon une étude parue en 2006 dans l’European Journal of Dermatology, les chercheurs ont mis l’accent sur l’influence des dommages intestinaux et de l’alimentation sur la santé de la peau.

Le psoriasis

4 % de la population occidentale serait concernée par cette maladie inflammatoire cutanée.

Elle est caractérisée par des plaques rouges à contours nets, surmontées de squames plus ou moins épaisses, de grandes tailles, de couleur blanchâtre à gris argenté. Les plaques apparaissent le plus souvent aux coudes, aux genoux, sur la région lombaire et le cuir chevelu. En général, ce trouble cutané évolue par “cycle” en présentant des périodes de rémission.

En général, la médecine classique n’offre pas vraiment de solution durable pour mettre fin à ce problème. Elle place la cause du psoriasis sur une mauvaise gestion du stress. Même si le stress favorise son apparition ou sa chronicité, ce n’est pas le seul. Qu’il soit de nature physique (infections, blessures, chirurgie, médicaments, etc.) ou psychique (fatigue nerveuse, anxiété, choc émotionnel, deuil, etc.), le stress peut déclencher une poussée, ce qui explique que, pendant longtemps, il fut systématiquement invoqué comme étant seul responsable de la maladie, alors que cela est tout à fait banal puisque le stress peut aggraver ou contribuer à déclencher un certain nombre de maladies.

Aujourd’hui, la recherche a mis en évidence plusieurs facteurs impliqués dans l’apparition du psoriasis, tels que des facteurs génétiques et environnementaux. En effet, une prédisposition génétique familiale existe, même si elle est relativement faible : par exemple, si l’un des deux parents est atteint, le risque pour l’enfant de souffrir de cette affection est de 5 à 10 %.

Une mauvaise alimentation, l’alcool et le tabac sont également des facteurs de gravité et de résistance thérapeutique.

On sait depuis quelques années que le psoriasis est une maladie auto-immune. La réaction en cause stimulerait la multiplication des cellules de l’épiderme provoquant chez les personnes atteintes un renouvellement des cellules à un rythme beaucoup trop rapide : tous les 3 à 6 jours plutôt que tous les 28 ou 30 jours. Étant donné que la durée de vie des cellules de la peau reste la même, elles s’accumulent et forment d’épaisses croûtes.

Drainer tout sauf la peau !

Dans les troubles cutanés, je propose un drainage par les émonctoires spécialisés. La peau, même si elle est aussi un organe d’élimination, est déjà saturée, c’est la raison pour laquelle il y a des boutons. Pour traiter le problème, on dérive les toxines de la peau via le foie et les intestins pour les substances mucosiques et via les reins et poumons pour les acides.

Pour drainer le foie, les plantes soufrées sont un allié incomparable et notamment l’artichaut et le radis noir que l’on retrouve dans Hépatobile® liquide (1 à 3 cuillères à café avant le dîner) ou Hépatobile® Artichaut – Chrysantellum (1 à 3 gélules le soir au coucher). Vous pouvez aussi prendre 1 goutte d’huile essentielle de citron dans un verre d’eau le matin au lever.

Si le foie est trop surchargé à cause du stress, d’une mauvaise alimentation ou d’une flore intestinale perturbée, il faudra traiter la cause en premier lieu et le soutenir grâce à des plantes comme le desmodium, le chardon-Marie, la fumeterre, le romarin… Dans ce cas, je préfère utiliser Desmodium tri-actif (1 à 3 gélules par jour le soir) ou Desmodium synergisé (1 à 3 càc avant le dîner).

Pour assurer le drainage des intestins et de ne pas surcharger le foie, il est nécessaire d’assurer un transit régulier (au moins 1x/jour) avec des selles bien moulées. Pour cela, buvez régulièrement de l’eau faiblement minéralisée (qui aidera également à éliminer les acides par les reins), mangez assez de légumes et de céréales complètes et faites de l’exercice physique. Si besoin, n’hésitez pas à prendre le matin à jeun 1 cuillère à soupe de psyllium dans un verre d’eau ou bien un sachet de Côlon Détox pour réguler votre transit.

Pour assainir votre flore intestinale, consommez quotidiennement des jus de légumes verts qui sont très riches en chlorophylle. Vous pouvez également prendre 1 à 2 cuillères à soupe de pollen de ciste aux vertus antibactériennes et anti-inflammatoires avec votre petit-déjeuner. Aussi, je vous conseille de faire des cures régulières de probiotiques.

Enfin, gardez-en tête qu’un drainage n’est profitable que si on l’accompagne d’une bonne gestion du stress et d’une alimentation adéquate (voir plus bas).

Protéger votre barrière intestinale

Les intestins sont les garants d’une peau (et d’une santé) au top. Imperméables, ils nous permettent de bénéficier des nutriments tout en étant protégés des molécules étrangères à notre organisme. En revanche, si ses parois sont irritées, fragilisées, elles deviennent poreuses et ne sont plus en mesure de remplir leur rôle de filtre protecteur. Dès lors, n’importe quelle protéine peut entrer dans le corps. Il peut alors s’ensuivre une réaction immunitaire inadéquate qui peut être à l’orgine d’eczéma (allergie) ou de psoriasis (maladie auto-immune).

Ainsi, notre barrière doit être la plus imperméable possible afin de ne pas laisser passer d’agents étrangers pour éviter une réponse inflammatoire.

Pour ce faire, je vous conseille d’éviter tous les aliments contenant du gluten (blé, avoine, seigle, orge) et du lactose. Le gluten n’est pas la cause unique, mais un élément déterminant qui rend l’intestin poreux et qui permet l’entretien de la maladie.

De nombreuses études indiquent une nette amélioration des symptômes du psoriasis ou de l’eczéma grâce à la mise en place d’un régime sans gluten. En effet, le gluten augmente la perméabilité de l’intestin grêle. Selon une étude réalisée par des chercheurs suédois : des malades atteints de psoriasis sévère, dont l’un depuis plus de trente ans, voient littéralement leurs symptômes s’envoler avec un régime sans gluten.

En 2004, des chercheurs de l’université d’Hawaï ont démontré que plus la perméabilité intestinale est faible, plus les symptômes du psoriasis diminuent. C’est pourquoi il est impératif de protéger le plus possible les intestins.

Dans le cas d’intestin poreux, je vous conseille en plus de prendre 1 sachet de Perméa Régul®+ le soir au coucher (commencez par ½ sachet pendant 5 jours).

Pour protéger votre barrière, vous pouvez faire également une cure de probiotiques qui ont un rôle protecteur notamment dans la prévention de l’eczéma atopique. Une méta-analyse d’essais contrôlés randomisés a en effet conclu à l’efficacité des probiotiques dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère chez les enfants âgés de plus de 1 an et les adultes.

Les enfants qui ont pris des probiotiques avant l’âge de 2 ans voient les effets bénéfiques se maintenir encore 2 ans après : une modification de la flore bactérienne intestinale pendant la petite enfance peut donc perdurer. Une bonne raison de prendre des probiotiques et de donner Probiotiques Junior à nos enfants dès le plus jeune âge !

L’alimentation essentielle pour une belle peau

Pour avoir une belle peau, il est plus important de bien se nourrir, de boire et de s’oxygéner que d’avoir recours à des cosmétiques ! En effet, la peau est un organe qui est nourri, comme tous les organes de notre corps, par les nutriments du sang et donc par ce que nous mangeons…

Une hygiène alimentaire pour avoir une peau en pleine santé :

  • éviter au maximum le sucre, les aliments sucrés et raffinés : les pâtisseries, les sucres industriels, les plats cuisinés, les hamburgers,
  • éviter les produits contenant du gluten et du lactose,
  • limiter au maximum les charcuteries et les abats,
  • faire attention aux excès de :
    • graisses (fritures, plats en sauce, crèmes, mayonnaise…),
    • pain blanc et céréales surtout ceux à index glycémique élevé (l’insuline stimule à son tour la production d’hormones androgènes – acné),
    • chocolat,
    • boissons alcoolisées et tabac.

Privilégiez les aliments à index glycémique bas ou modéré : fruits, légumes crus et cuits, céréales semi-complètes ou complètes, œufs, volaille, oléagineux… Ainsi que ceux riches en :

Provitamine A : carottes, tomates, abricots.

La carence en vitamine A donne un assèchement assez important de la peau appelé “kératose folliculaire” qui donne une impression de granules sur la peau due à l’accumulation de cellules de kératine au-dessus des follicules pileux (les petits cheveux qui sortent de la peau).

Zinc : huîtres, poissons, œufs, céréales complètes, noix, champignons…

Oligoélément indispensable dans la prise en charge de l’acné, le zinc :

  • limite l’excès de sébum,
  • agit comme un sérum astringent si vous avez la peau mixte ou grasse,
  • limite la réaction inflammatoire,
  • facilite la cicatrisation.

Toutefois, tout le zinc contenu dans les aliments n’est pas forcément absorbé par votre organisme. En cause, le phytate que l’on retrouve dans l’enveloppe des graines de céréales, de fruits à coque et de légumineuses. Il diminue l’assimilation des minéraux comme le zinc, mais aussi le fer et le magnésium. Pour diminuer sa concentration, faites tremper vos graines et légumineuses une nuit avant de les consommer. Évidemment si vous les faites germer, c’est encore mieux !

Vitamines du groupe B : germe de blé à saupoudrer sur les salades ou soupes

Qui sont des nutriments anti-stress par excellence et participent au maintien du bon état de la peau. Il est bon à savoir que la déficience de vitamines B9 et B12 peut être un facteur d’aggravation du psoriasis.

Oméga-3 : huile de colza, de cameline, noix de Grenoble, graines de lin, et des petits poissons gras (hareng, maquereau, sardine…) et/ou EPA/DHA (2 gélules avant le dîner)

Les oméga-3 modulent l’ensemble des phénomènes inflammatoires et immunitaires dans l’organisme.

Sans oublier l’huile de bourrache à mettre dans vos sauces salades. Cette dernière contient de l’acide gamma-linolénique, un acide gras de la famille oméga-6, mais qui, contrairement à la plupart des membres de cette famille, a des propriétés anti-inflammatoires. Il est également réputé pour assurer la souplesse, l’éclat et l’hydratation de la peau.

Vous pouvez aussi prendre 1 à 3 capsules matin et soir au moment des repas d’Huile de Bourrache.

Aussi, assurez-vous d’avoir un bon taux de vitamine D3.

Celle-ci permet de calmer le système immunitaire et de diminuer l’ampleur des symptômes de l’eczéma et du psoriasis.

En effet, une déficience en vitamine D a été associée à la sévérité des symptômes de la dermatite atopique. De plus, dans un essai clinique mené sur 60 patients, ceux qui ont reçu une supplémentation en vitamine D3 (1 600 UI de cholécalciferol) ont vu une nette amélioration de leurs symptômes. Pour ne pas manquer de vitamine D, il faudrait s’exposer et exposer nos enfants au soleil de la mi-journée 10 à 20 minutes par jour d’avril à octobre, bras et jambes nus (et si possible torse nu également), sans aller jusqu’à la rougeur. Et se complémenter le reste de l’année.

Enfin, pensez à boire suffisamment d’eau faiblement minéralisée ou de tisanes en dehors des repas afin d’éliminer le plus possible d’acides par les urines.

Gérer son stress

Les troubles cutanés, que ce soit l’acné, l’eczéma ou le psoriasis, peuvent être renforcés en cas de stress. La raison est simple : la peau et le système nerveux ont la même origine embryonnaire. Un stress psychologique provoque la libération de substances chimiques appelées neuromédiateurs dans les différents organes du corps et au niveau de la peau. Ces substances modulent la réponse immunitaire. L’imperméabilité de la barrière cutanée diminue et l’inflammation de la peau augmente comme un moyen de se protéger des dommages.

Donc, s’il existe déjà une inflammation de la peau, le stress aggrave les symptômes.

Afin de mieux gérer votre stress, je vous conseille de faire quotidiennement un peu d’exercice physique. Attention toutefois à ne pas aller jusqu’à la transpiration car la peau est déjà saturée. La marche ou le yoga sont des activités parfaites pour à la fois gérer le stress et stimuler l’élimination des déchets par les intestins, reins et poumons.

Les techniques de relaxation comme la sophrologie, la méditation ou les respirations représentent également un bon soutien. Vous pouvez aussi prendre un produit de santé naturel comme Magtorine® ou Destressil.

Les plantes pour soulager les problèmes de peau

La bardane est connue en phytothérapie pour avoir une action remarquable sur les maladies de peau. Sa réputation est ancienne, car au XVe siècle elle fut censée guérir le roi Henri III atteint d’une affection cutanée tenace. La bardane agit sur le staphylocoque et donne de bons résultats dans l’acné et certaines formes d’eczéma. Elle est dépurative, favorise la production de bile mais surtout antimicrobienne et anti-inflammatoire.

La pensée sauvage est également une plante efficace pour lutter contre les troubles cutanés puisqu’elle calme l’inflammation, adoucit la peau et apaise les démangeaisons. Elle possède aussi des propriétés diurétiques et stimule l’élimination.

→ Voici ma recette de tisane “belle peau” avec de la bardane, de la pensée sauvage et du romarin qui va soutenir le foie.

Dans un pot, mélanger :

  • 100 gr de bardane (racine),
  • 50 gr de pensée sauvage (partie aérienne),
  • 50 gr de romarin (feuilles).
Faire bouillir 250 ml d’eau, verser l’eau tout juste frémissante sur 10 gr du mélange. Couvrir et laisser infuser au moins 10 minutes Boire 3 tasses par jour (sans ajouter de sucre évidemment…).

Attention : au début cette tisane peut exacerber les symptômes !

Si vous n’aimez pas la tisane, vous pouvez toujours prendre le complexe Peau-Ongles-Cheveux. Il contient en plus de la bardane et de la pensée sauvage, de la vitamine E naturelle. Cette dernière améliore nettement les symptômes de la dermatite atopique (à condition d’avoir un bon taux de vitamine D). Après 60 jours de complémentation, l’indice SCORAD (évaluation de la sévérité de la dermatite atopique) diminue de 65 %.

Les bourgeons sont également d’une grande aide pour lutter contre les problèmes de peau. Le bourgeon de cèdre du Liban qui est particulièrement préconisé en cas de psoriasis. Quant au noyer, il est particulièrement utilisé contre l’acné et l’eczéma. Gemmophytol Peau est très intéressant puisqu’il contient à la fois ces deux bourgeons ainsi que des bourgeons de cassis aux propriétés anti-inflammatoires et de genévrier pour stimuler le drainage. 5 à 10 gouttes 3 fois par jour en dehors des repas suffisent pour obtenir de beaux résultats.

Toutes les semaines, vous pouvez réaliser un masque à l’argile verte (pour les peaux grasses) ou à l’argile rose (pour les peaux fragiles).

→ Ingrédients :
  • Huile de bourrache
  • Huile essentielle d’arbre à thé
  • Huile essentielle de camomille noble
  • Argile
→ Préparation :

Dans une huile de bourrache (2 ml), mélanger 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé avec 2 gouttes d’huile essentielle de camomille noble.

Intégrer l’ensemble dans de l’argile. Mélanger avec une cuillère en bois ou en plastique et appliquer sur le visage.

Le masque doit être assez épais, au moins 1⁄2 cm et il faut laisser reposer jusqu’à ce qu’il commence à sécher.

Puis retirer le masque à l’eau pure et appliquer un hydrolat.

Attention les huiles essentielles sont déconseillées aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 6 ans ; quant à la voie orale, elle est toujours déconseillée !

Ma routine de soin au naturel

Quand on a des problèmes de peau, il est important de remplacer les produits inadaptés pour les soins quotidiens, comme les savons ou les gels agressifs, par des produits respectueux de la physiologie de la peau, sans ingrédients douteux. Il ne faut pas oublier que la peau absorbe les éléments qu’on lui met dessus. Pour le visage, pratiquez la routine suivante :

Se démaquiller (uniquement le soir) avec de l’huile de noyau d’abricot ou d’olive en effectuant un massage circulaire très doux sur l’ensemble du visage avec vos doigts.

Se laver le visage avec un savon issu de la saponification à froid avec un pH de 5.5, qui respecte le pH naturel de la peau (Savon dermatologique au lait de jument). Les savons type savon de Marseille dessèchent la peau et les solutions bactériennes l’assèchent.

Vaporiser généreusement un hydrolat ou une eau florale de camomille, de romarin à verbénone ou d’hamamélis sur votre visage. Laisser agir quelques secondes puis poser vos mains sur votre visage préalablement frottées ensemble pour les chauffer.

Appliquer 3 à 4 gouttes de sérum hydratant le matin. Dans un flacon en verre de 30 ml, verser 5 gouttes d’huiles essentielles au choix : lavande vraie, géranium, palmarosa, niaouli puis 1 grosse c.à.s d’huile de nigelle et 2 c.à.s d’huile de jojoba.

L’hydrolat contient très peu d’huile essentielle et ne se conserve pas plus d’un an. Vérifiez également la bonne qualité du produit, car il doit être strictement naturel !

L’eczéma

Pour le corps, en cas d’eczéma, les études récentes montrent qu’un défaut de la fonction barrière cutanée de l’épiderme pourrait être à l’origine du trouble cutané. Ainsi, je vous conseille de prévenir le plus possible en hydratant et réparant la barrière avec de l’huile de coco vierge ou le Baume réparateur au Tepescohuite.

Le psoriasis

Quant au psoriasis, appliquez du gel d’aloe vera (100 % pur) directement sur vos plaques matin et soir. Son efficacité est similaire aux traitements locaux classiques, sans les effets gênants associés. L’aloe vera contient des facteurs hydratants, micronutritionnels, antioxydants et anti-inflammatoires favorisant la guérison du psoriasis.

Vous pouvez également alterner les huiles végétales de nigelle, de bourrache, de calendula et d’onagre qui toutes, ont des propriétés apaisantes, anti-inflammatoires et hydratantes.

Si les problèmes persistent, il vaut mieux consulter un médecin et/ou dermatologue.

Julie AYME
Naturopathe
Antibes 06 – 06 60 19 08 54
www.aymelanaturo.com