close
Bien-êtreSanté naturelle

Tout savoir sur le plasma marin

Plasma marin Hypertonic

La modernisation de notre société a apporté le confort et la sécurité au sein de nos foyers. Toutefois, l’envers du décor n’est pas toujours aussi séduisant : sédentarité, industrialisation de l’alimentation, pollution, stress… autant de phénomènes pouvant avoir une forte incidence sur notre santé. Les maladies de civilisation sont les conséquences de la dégradation de notre environnement et de nos modes de vie. En France, près de la moitié des adultes et 17 % des enfants sont en surpoids. De nombreuses personnes se trouvent carencées en oligo-éléments et subissent les conséquences d’un terrain déséquilibré et acidifié par une hygiène de vie inadaptée. Les troubles cardiovasculaires, les cancers et les cas de diabète de type II sont également de plus en plus fréquents1.

Notre milieu intérieur est essentiellement constitué de liquides répartis en différents compartiments, sous la forme de sang, de lymphe, de liquide interstitiel, de sérum cellulaire et de liquide cérébrospinal. L’eau représente 60 à 70 % du poids corporel, soit près de 45 litres de liquides organiques chez un homme de 70 kg. Présente dans toutes les cellules, elle est un intermédiaire indispensable à toutes les fonctions de l’organisme. Elle régule la chaleur corporelle, humidifie les muqueuses, lubrifie les articulations, participe à la digestion et à l’élimination des déchets métaboliques. Elle est le constituant majeur du sang qui joue un rôle primordial dans le transport des nutriments vers les cellules.

La composition de ces liquides corporels est relativement constante, en équilibre dynamique via des échanges continus à travers les membranes cellulaires. On y retrouve de nombreux sels minéraux, ou électrolytes, présents sous forme d’ions et parfois à l’état de simples traces. Ces minéraux et oligo-éléments jouent un rôle vital dans les fonctions de notre corps. Par exemple, le sodium est responsable du volume sanguin et de la pression artérielle par le biais de différents mécanismes nerveux et hormonaux. Les ions calcium et potassium sont essentiels à la propagation de l’influx nerveux et à l’excitabilité musculaire. Le fer entre dans la composition des molécules d’hémoglobine qui transportent l’oxygène dans les globules rouges. Il peut également s’agir de cofacteurs enzymatiques comme le magnésium ou de constituants vitaminiques comme le cobalt qui entre dans la composition de la vitamine B12. Les électrolytes participent également à l’équilibre acido-basique du corps. Le bicarbonate, le chlore et le potassium contribuent au maintien du pH sanguin, et un déséquilibre de ces électrolytes peut entraîner des acidoses ou, plus rarement, des alcaloses. En effet, tout écart de ces constantes électrolytiques se traduit automatiquement par un fonctionnement anormal de l’organisme.

Un déséquilibre électrolytique peut être causé par de nombreux facteurs différents :

  • Une alimentation pauvre en nutriments essentiels provenant de céréales complètes, d’oléagineux, de fruits et de légumes crus ou cuits à la vapeur douce. En effet, de nombreux oligo-éléments ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent obligatoirement être apportés par l’alimentation. Les noix, les noisettes et les amandes sont particulièrement riches en calcium, en fer, en zinc, en phosphore et en magnésium. Une seule noix du Brésil est suffisante pour apporter la quantité quotidienne recommandée (AJR) en sélénium. On retrouve également l’ensemble des minéraux dans de nombreux aliments d’origine végétale. Une alimentation variée et équilibrée couvre généralement les besoins en minéraux. Privilégiez les aliments issus de l’agriculture biologique afin d’éviter les substances nocives et chimiques (biocides, engrais…), notamment pour les aliments complets qui contiennent plus de contaminants que les produits raffinés.
  • Des troubles d’absorption des nutriments en raison de problèmes intestinaux ou digestifs (hyperperméabilité intestinale, dyspepsie, SIBO, SII, MICI…).
  • La prise de certains médicaments : antibiotiques, diurétiques, corticoïdes, anti-hypertenseurs, anti-inflammatoires, traitements hormonaux et chimiothérapies.
  • La présence de certaines pathologies telles que l’insuffisance rénale, pulmonaire ou cardiaque.
  • Des pertes hydriques importantes, souvent liées aux symptômes de gastro-entérite (vomissements, diarrhées, fièvres…), à une activité physique très intense ou à un excès de chaleur engendrant une transpiration excessive.

Un déséquilibre d’électrolytes peut être dangereux et même potentiellement mortel dans certains cas de carences extrêmes. En règle générale, des changements notables apparaissent assez rapidement. Selon le type de déséquilibre électrolytique, il est possible de rencontrer différents symptômes tels que :

  • Des douleurs musculaires (faiblesses, spasmes, contractions, crampes…) et articulaires, signe d’une déminéralisation osseuse,
  • Des maux de tête fréquents,
  • Des troubles du comportement qui peuvent se manifester par de l’anxiété, de la nervosité, de la confusion ou une sensibilité accrue, ainsi que des difficultés de concentration et de mémorisation,
  • Des palpitations cardiaques ou de l’arythmie,
  • De la fatigue inhabituelle pouvant aller jusqu’au syndrome de fatigue chronique,
  • Des sensations de vertiges,
  • Des troubles du sommeil : insomnies, réveils nocturnes, sommeil non réparateur,
  • Des épisodes de fièvre,
  • Des modifications de la pression artérielle,
  • Des troubles digestifs : dyspepsies, crampes, constipation,
  • Des faiblesses du système immunitaire.

C’est à la fin du XIXe siècle que le biologiste français René Quinton fit l’analogie entre le plasma sanguin (la partie liquide du sang) et l’eau de mer. En effet, ces deux substances aqueuses possèdent des formules minérales quasiment identiques : de nombreux minéraux et les oligo-éléments y sont présents dans les mêmes proportions. Aussi, le biologiste qualifia l’eau de mer de “plasma marin” pour marquer cette similitude de composition. René Quinton avait dénombré en son temps, 17 oligoéléments présents aussi bien dans l’eau de mer que dans nos liquides physiologiques : magnésium, chlorure, iode, sélénium, sodium, manganèse, chrome, zinc… Plus tard, à l’aide d’instruments plus modernes et plus performants, on découvrira la présence de 92 éléments chimiques contenus chez les êtres vivants et dans l’océan.

Comme le disait le célèbre médecin Claude Bernard au XIXe siècle, “le microbe n’est rien, le terrain est tout“. En effet, la notion de terrain physiologique met en exergue les tendances et les prédispositions particulières d’un organisme à développer certaines pathologies. Le terrain, assimilé à l’ensemble des liquides du corps, fournit aux cellules tous les matériaux et les nutriments nécessaires à leur activité. Il constitue le bassin de convergence de nombreux systèmes de régulation du métabolisme (communication cellulaire, système immunitaire, maintien de la glycémie, de la température, de la pression artérielle, du pH…). Ainsi, toute altération des liquides aura pour conséquence une mauvaise assimilation des nutriments au niveau cellulaire, des dysfonctionnements de communication intercellulaire et une mauvaise élimination des déchets métaboliques qui n’arriveront plus à “sortir” des cellules. Comment voulez-vous sortir vos déchets ménagers si votre palier est lui-même obstrué par des poubelles ? Il en va de même pour nos cellules. À terme, l’activité cellulaire finira donc par s’affaiblir et entraînera, petit à petit, des dysfonctionnements pathologiques.

De par sa composition très proche, le plasma marin va contribuer au nettoyage des liquides, favorisant ainsi les échanges et les transports cellulaires. Il apporte également tous les oligo-éléments et les minéraux en proportion idéale pour l’organisme. Une cure de plasma marin agira comme un soutien et un régénérateur de l’ensemble des mécanismes cellulaires. En effet, le plasma marin ne combat pas les maladies directement, mais il agit sur le terrain déséquilibré qui favorise leur apparition. Il permet à l’organisme de combler ses carences, de se nettoyer et de retrouver son équilibre pour faire face lui-même aux agressions. En aidant à la reconstruction d’un terrain sain, le plasma marin se révèle être un véritable alicament moderne.

Un bon équilibre électrolytique permet de stimuler les fonctions musculaires et nerveuses, tout en améliorant les fonctions organiques. Une cure de plasma marin est conseillée en cas de fatigue physique et/ou psychique ou en période de convalescence. Grâce à l’ensemble des minéraux qu’elle va apporter, elle est idéale en cas d’acidose tissulaire et de déminéralisation (douleurs articulaires, ostéoporose, arthrite, arthrose, tendinite, sciatique…). Cet apport d’eau de mer peut également se révéler très intéressant afin de traverser sereinement une période de stress (préparation à un examen, rentrée scolaire…). Le plasma marin pourra aussi être recommandé en cas de maladie dites “d’encrassage” telles que l’hypercholestérolémie, la fibromyalgie, le diabète de type II ou la maladie d’Alzheimer, en accompagnement d’une hygiène de vie équilibrée. Enfin, l’apport de plasma marin est un moyen facile et rapide de compenser la baisse d’électrolytes après un effort sportif par exemple.

Comment choisir son plasma marin ?

Tout savoir sur les bienfaits du plasma marinLe plasma marin doit provenir d’une eau de mer préservée de toute pollution extérieure : la récolte doit être effectuée en profondeur, loin de tout estuaire et de rejets industriels. L’extraction doit également être effectuée non loin de gyres océaniques (tourbillons d’eau formés d’un ensemble de courants marins). Ces vortex offrent une dynamisation naturelle de l’eau mais ils ont également la particularité d’abriter de grandes concentrations de phytoplancton. Ces organismes végétaux autotrophes sont capables de transformer les minéraux contenus dans l’océan dans le but d’élaborer toutes les matières organiques dont ils ont besoin, au cours de la photosynthèse. Ce processus réduit la matière minérale inorganique et la met à disposition pour les organismes hétérotrophes en la rendant biodisponible et assimilable par le corps humain. La qualité de la composition minérale de l’eau de mer s’en trouve alors renforcée. L’acheminement du plasma marin, du lieu d’extraction jusqu’au lieu de traitement et de conditionnement, est également un critère important à prendre en compte dans le choix du produit. Le trajet doit être rapide et comporter un système de transport isotherme.

L’usage de plasma marin exige qu’il soit débarrassé de ses impuretés (micro-organismes, métaux lourds…). Veillez à choisir un plasma marin ayant subi un processus de microfiltration – le mieux étant une double microfiltration de 0,22 µm à froid – sans pour autant porter atteinte à sa structure lui conférant toutes ses propriétés thérapeutiques. Le plasma marin ne doit être ni chauffé, ni traité par des rayonnements ionisants. Privilégiez un produit préparé en France, suivant les indications de Monsieur Quinton et contenant le Totum iono-minéral de l’eau de mer selon la classification périodique des éléments. Le plasma marin est un complément nutritionnel rééquilibrant qui doit répondre à un cahier des charges très strict, en conformité avec toutes les normes de la pharmacopée actuelle. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à se renseigner à propos de la traçabilité d’un produit et exiger le respect de ces différents critères de qualité garantissant la conservation des propriétés vitales de l’eau de mer.

Il existe 2 formes de plasma marin : isotonique et hypertonique.

Hypertonique :

Il s’agit de l’eau de mer totale, non diluée. Sa concentration en sels minéraux est supérieure à celle du plasma sanguin. Cette formulation est conseillée aux personnes fortement déminéralisées ou épuisées, ainsi qu’aux sportifs pour faciliter la récupération après une compétition ou un entraînement intense. Très riche en minéraux, le plasma marin hypertonique va permettre de recharger très rapidement les organismes surmenés ou en convalescence. L’action sera rapide, dynamisante et détoxifiante.

Isotonique :

L’eau de mer est ici diluée afin que la concentration totale en minéraux et en oligo-éléments soit identique à celle des liquides physiologiques humains. Cette solution va agir en profondeur. Elle est davantage régénérante et restructurante. L’isotonie développe un terrain favorable pour les cellules de l’organisme. Elle est vivement conseillée pour toutes les personnes souffrant de troubles chroniques (hypothyroïdie, rhumatismes, douleurs dorsales, psoriasis, acné, jambes lourdes…), de surcharges pondérales, de maladies virales (maladie de Lyme, paludisme…) mais également pour les enfants et les séniors.

Il est généralement plus simple et plus économique de choisir un plasma marin hypertonique. Ainsi, il sera possible de l’utiliser tel quel ou de le diluer dans 3 fois son volume d’eau de source peu minéralisée (Mont Roucous, Montcalm…) afin d’obtenir un plasma marin isotonique. En revanche, l’inverse est impossible : on ne peut pas obtenir un plasma marin hypertonique à partir d’un plasma marin isotonique !

Quelle posologie est la plus recommandée ?

La quantité de plasma marin à boire quotidiennement est propre à chacun puisqu’elle dépend de l’état de santé de l’organisme, du niveau d’encrassement cellulaire et de la capacité d’élimination des organes émonctoriels (foie, intestins, reins, peau et poumons). En effet, la prise de plasma marin va venir désengorger les liquides internes, créant ainsi un gradient de concentration favorable à la sortie des déchets métaboliques contenus dans toutes les cellules de l’organisme. Cette remise en circulation, de l’intérieur des cellules vers les liquides internes, contribue grandement à ce que l’on appelle la “cure de détoxification” en naturopathie. Par la suite, les déchets vont être drainés jusqu’aux différents émonctoires où ils seront transformés et évacués. Si les organes émonctoriels se trouvent surchargés ou fatigués, les déchets seront plus difficilement neutralisés et resteront plus longtemps dans la circulation en attendant leur prise en charge. Des symptômes de détoxination peuvent alors apparaître : maux de tête, langue blanche, troubles du transit, éruptions cutanées, urines plus foncées… Ces symptômes sont le signe d’une crise curative et ne présentent généralement aucun danger. Cependant, s’ils se font trop ressentir ou s’ils entraînent des désagréments trop importants, il est conseillé de réduire temporairement la dose quotidienne de plasma marin ou de la diluer davantage afin d’obtenir une solution encore plus légère (hypotonique). Lorsque l’organisme aura acquis un rythme d’élimination suffisant et que les émonctoires (surtout les reins) seront aptes à fonctionner de manière adéquate pour éliminer correctement les déchets circulants, il sera possible d’augmenter à nouveau les doses.

Pour choisir un dosage approprié, il faut donc fonctionner au ressenti. Toutefois, il est généralement conseillé de commencer une cure par une prise de 10 à 30 ml de plasma marin isotonique par jour, puis d’augmenter progressivement les doses à étaler sur la journée entière. Le plasma marin se boit à jeun le matin ou en dehors des repas (30 minutes avant ou 3 heures après), afin d’éviter une éventuelle altération par l’acide chlorhydrique de l’estomac. Pensez également à insaliver le plasma marin en le gardant en bouche une dizaine de secondes afin d’optimiser son assimilation. Enfin, une cure s’étale généralement sur une durée minimale de 3 semaines, renouvelable après 1 à 2 semaines de pause.

Référence :
1. Ministère des Solidarités et de la Santé – 2019, priorité à l’alimentation, la nutrition, l’activité physique.