close
Santé naturelle

Les bienfaits du fenugrec sur la régulation de la glycémie

Fenugrec

Originaire de la région méditerranéenne, le fenugrec est une plante herbacée largement cultivée dans le monde, particulièrement en Inde et en Chine. Bien que le fenugrec soit encore utilisé dans de nombreux pays pour des usages culinaires et médicinaux traditionnels, la recherche scientifique actuelle a surtout concentré ses efforts sur l’action anti-diabétique des graines de cette plante.

De couleur brune et à l’odeur caractéristique, les graines de fenugrec sont riches en protéines, en antioxydants, en vitamines et en minéraux (fer, calcium, magnésium, vitamines A…). Leur action hypoglycémiante provient de leur teneur élevée en fibres, en saponines stéroïdiennes et en 4-hydroxy-isoleucine, un dérivé d’acide aminé que l’on ne trouve que dans ces graines (seule source naturelle connue). Les graines de fenugrec possèdent une action régulatrice de l’insuline et favorisent ainsi le maintien d’un taux normal de glucose dans le sang.

D’après plusieurs études réalisées en coopération avec des personnes atteintes de diabète de type 2, il s’avère que les graines de fenugrec peuvent être utilisées efficacement pour améliorer le contrôle de la glycémie et pour réduire l’insulinorésistance1. Elles ont également montré un effet de réduction du taux de mauvais cholestérol et des triglycérides2. Selon certains chercheurs, les graines de fenugrec pourraient constituer un traitement prometteur pour lutter contre le syndrome métabolique3.

Références :

  1. Gupta A, Gupta R, Lal B, Effect of Trigonella foenum-graecum (fenugreek) seeds on glycaemic control and insulin resistance in type 2 diabetes mellitus: a double-blind placebo controlled study, J Assoc Physicians India, 2001.
  2. Basch E, Ulbricht C, et al. Therapeutic applications of fenugreek. Altern Med Rev. 2003 Feb ; 8(1):20-7.
  3. Narender T, Puri A, et al. 4-hydroxyisoleucine an unusual amino acid as antidyslipidemic and antihyperglycemic agent. Bioorg Med Chem Lett. 2006 Jan 15;16(2):293-6.