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TDAH

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du neurodéveloppement souvent mal compris et déprécié, parfois même qualifié de « diagnostic à la mode ». Toutefois, le TDAH est aujourd’hui une réalité touchant près de 6% des enfants de moins de 18 ans et faisant l’objet de nombreuses recherches basées sur des connaissances scientifiques solides.

Le TDAH se caractérise principalement par une difficulté à maintenir la concentration, en particulier dans des circonstances offrant une faible stimulation. Il peut également se traduire par une certaine agitation, une instabilité motrice, émotionnelle et un comportement impulsif (manque de contrôle cognitif sur les impulsions). Ainsi, le TDAH peut être une source de handicaps cognitifs et relationnels plus ou moins sévères, pouvant se répercuter dans le cadre familial et social, à l’école ou au travail.

Initialement reconnu chez les enfants, le TDAH est maintenant accepté comme étant un trouble de nature chronique pouvant se manifester bien au-delà de l’adolescence. En effet, des études à long terme ont montré qu’entre 60 et 75 % des enfants atteints de TDAH continuent à présenter des symptômes à l’âge adulte.

Le TDAH est un trouble complexe multifactoriel dont certaines causes restent encore mal comprises. Toutefois, le consensus scientifique actuel évoque un syndrome comportemental à base neurobiologique et à forte composante génétique et environnementale. Récemment, de nouvelles études ont également mis en lumière une corrélation entre le TDAH et l’intolérance à l’histamine. En effet, cette molécule nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme peut s’avérer néfaste lorsqu’elle se trouve en excès. Elle est notamment réputée pour son rôle dans les intolérances alimentaires, les allergies, les migraines ou encore l’atopie.

Des recherches ont révélé des niveaux d’histamine élevés chez les personnes atteintes de TDAH. En parallèle, certaines recherches estiment qu’environ 80% des enfants souffrant de TDAH auraient également un déficit de l’activité de la diamine oxydase (DAO), l’enzyme ayant pour but de détruire l’histamine en excès. Il semblerait que ce phénomène puisse être aggravé indirectement par la prise de médicaments prescrits dans le traitement du TDAH, créant ainsi une boucle pernicieuse.

D’après les chercheurs, l’évaluation de l’activité enzymatique de la DAO pourrait donc représenter un nouveau marqueur utile dans le diagnostic du TDAH. De plus, il est envisageable qu’une supplémentation en DAO puisse venir soutenir la trop faible activité de la DAO de l’organisme. Dans ce cadre, une supplémentation en DAO pourrait induire une amélioration significative des manifestations caractérisant le TDAH.

Bien que les recherches méritent d’être encore approfondies, elles possèdent tout de même le mérite de s’atteler à une meilleure compréhension des causes et des mécanismes biologiques du TDAH. Ainsi, la recherche espère pouvoir élargir l’arsenal thérapeutique mis à disposition pour soutenir les personnes atteintes de TDAH et offrir une approche plus complète.

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Références :

  • Etudes fournisseur Dr Health Care.
  • Mirokova N. Clinical Test of Pyrroles : Usefulness and Association with Other Biochemical Markers. 2015.
  • Stevenson J. The Role of Histamine Degradation Gene Polymorphisms in Moderating the Effects of Food Additives on Children’s ADHD Symptoms. 2010. The American Journal of Psychiatry.
  • Inserm, Minute d’attention – C’est quoi le TDAH ? Dossier. 05.09.22.