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Bien-êtreSanté naturelle

Changements d’heure : quelles hormones sont impliquées ?

Changement heure hormones

Cette année encore, nous changeons d’heure. Malheureusement, ce décalage horaire n’est pas sans conséquences sur notre santé. En effet, même si les personnes âgées et les enfants sont davantage impactés, la transition perturbe le cycle circadien naturel de tout le monde. Les conséquences sur notre organisme peuvent être multiples : fatigue, système immunitaire affaibli, troubles de l’humeur, perturbation de l’appétit, troubles du sommeil, déficit de l’attention… Contrairement à ce que l’on pourrait croire, passer à l’heure d’hiver ou à l’heure d’été perturbe l’organisme puisque cette transition dérègle le rythme biologique instauré depuis plusieurs mois.

Changements d’heure et dérèglements hormonaux

Par ailleurs, tous ces troubles sont étroitement corrélés à des dérèglements hormonaux. L’inclinaison de la Terre provoque naturellement une baisse de l’exposition solaire durant nos journées hivernales. A l’inverse, le passage à l’heure d’été nous offre une heure supplémentaire d’exposition à la lumière naturelle en fin de journée.

Ces variations engendrent un dérèglement de notre horloge biologique et affectent la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui régule notre rythme veille/sommeil. En effet, la baisse de luminosité hivernale va activer la synthèse de mélatonine prématurément et nous donner envie de dormir plus tôt. En revanche, le réveil va se trouver normalement facilité. Le passage à l’heure d’été, quant à lui, va repousser la sécrétion de mélatonine et nous donner envie de nous coucher plus tard le soir. Le réveil se trouvera également impacté, avec une petite résistance au lever.
Ainsi, les personnes dîtes “du soir” seront généralement plus importunées lors du passage à l’heure d’été et éprouveront plus de difficultés à se lever le matin. En revanche, le passage à l’heure d’été se passera mieux pour les couche-tôt.

D’autres hormones peuvent également être impactées par les changements d’heure. C’est notamment le cas de la dopamine, une hormone liée à plusieurs facteurs environnementaux (alimentation, lumière…). Rééquilibrer ses niveaux hormonaux durant les périodes de changements d’heure permet donc de limiter l’impact négatif que peux engendrer un dérèglement de l’horloge biologique.

Les actifs naturels au service de notre équilibre hormonal

Il est possible de soutenir l’équilibre de vos hormones de manière naturelle :

  • Concernant la sérotonine, le griffonia simplicifolia est une plante africaine dont les graines sont naturellement riches en L-5HTP (hydroxytryptophane), précurseur de la sérotonine. De nombreuses études ont démontré son efficacité lors de déficit en sérotonine, notamment en cas de dépression, d’anxiété, de boulimie, de troubles du sommeil, de maux de tête et de douleurs liées à la fibromyalgie1.
  • Le safran issu de fleurs de Crocus sativus dont l’usage remonte à plus de 3 500 ans, est également bénéfique pour remonter les niveaux de sérotonine. En effet, certaines substances contenues dans le safran (safranal, crocine) inhibent naturellement la recapture de la sérotonine, ce qui favorise l’augmentation de son taux dans le cerveau.
  • Concernant la mélatonine, une complémentation directe peut être envisagée afin de réduire le temps d’endormissement et apporter un sommeil naturel et physiologique de meilleure qualité sans créer ni habitude ni dépendance. Elle peut également soulager les symptômes liés au décalage horaire.
  • Concernant la dopamine, la synthèse de ce neurotransmetteur nécessite la présence de deux acides aminés (L-tyrosine et de L-phénylalanine) que l’on retrouve exclusivement dans l’alimentation. Un apport supplémentaire en ces deux composants permet de soutenir la synthèse naturelle de dopamine.
Êtes-vous en manque de mélatonine ?

Référence :

  1. E Legangneux 1 , J J Mora, O Spreux-Varoquaux, I Thorin, M Herrou, G Alvado, C Gomeni. Cerebrospinal fluid biogenic amine metabolites, plasma-rich platelet serotonin and [3H]imipramine reuptake in the primary fibromyalgia syndrome. Rheumatology (Oxford). 2001 Mar;40(3):290-6.