close
Bien-êtreSanté naturelle

Phobie scolaire, quelles solutions pour s’en sortir ?

Phobie scolaire

La phobie scolaire, aussi appelée « refus scolaire anxieux » se manifeste par un état d’anxiété intense intervenant à la simple idée de se rendre à l’école. On estime que la phobie scolaire concernerait 1 à 2 % des enfants et des adolescents entre 5 et 16 ans (jusqu’à 5 à 7 % selon certains pédopsychiatres) et pourrait conduire à une totale rupture sociale1.

Pour réussir à surmonter cette phobie, la communication est primordiale. L’enfant doit pouvoir se délivrer de ses pensées angoissantes, aussi bien auprès de ses parents que lors d’une consultation chez un pédopsychologue si nécessaire. La sophrologie, la cohérence cardiaque et la méditation peuvent venir apaiser l’esprit et amener un état de détente. La pratique de l’hypnose est aussi intéressante afin d’aider à reconditionner le cerveau pour le défaire des craintes liées à l’environnement scolaire.

Certaines fleurs de Bach sont également intéressantes dans la gestion de la phobie scolaire. En effet, la fleur de Bach n° 20 Mimule (Mimulus) conviendra aux enfants timides, ayant peur de se lancer dans l’inconnu ou ayant peur de s’exprimer devant les autres. Elle donne du courage et permet d’affronter les épreuves avec davantage d’assurance. La fleur de Bach n° 19 Mélèze (Larch) sera parfaite pour les enfants qui n’ont pas confiance en eux et en leurs capacités. Elle libère du sentiment d’infériorité, aide à dépasser ses craintes pour réussir à s’affirmer et initie à la persévérance.

Aussi, il serait judicieux d’apporter certains extraits de plantes reconnues pour leurs impacts positifs sur le stress et l’anxiété. À ce titre, il est possible de citer la mélisse qui est idéale pour soulager l’anxiété et l’agitation, la fleur d’oranger pour réduire les difficultés d’endormissement et la rhodiola pour augmenter la résistance de l’organisme face au stress. Associées dans un spray, elles peuvent apaiser à tout moment de la journée, dès qu’un sentiment de stress se fait ressentir, le matin avant d’aller à l’école par exemple ou bien avant un examen.

Références :
1. Catheline N., et Raynaud J.P. Les phobies scolaires d’aujourd’hui. Lavoisier Médecine. 2 : 19-26.