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Santé naturelle

La micronutrition de l’immunité

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Les changements de saison et notamment l’arrivée de l’automne et de l’hiver représentent pour l’organisme un effort d’adaptation considérable et sont propices aux fortes circulations virales. Si nous sommes généralement exposés aux maladies virales telles que les rhumes, les grippes saisonnières, les angines, les rhinopharyngites, les bronchites ou encore les gastro-entérites et que nous sommes habitués à lutter contre ces dernières, la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), demande, elle, davantage de précaution.

En effet, outre les mesures prises par le gouvernement ainsi que les gestes d’hygiène pour y faire face et éviter la propagation du virus SARS-CoV-2, il est possible de renforcer son système immunitaire pour le rendre plus résistant face aux agressions extérieures, et de facto, à tous les virus qui circulent pendant la saison froide.

La place de la micronutrition dans la santé

Une bonne hygiène de vie intégrant une alimentation équilibrée et variée, à une activité physique modérée contribue à disposer de bonnes défenses immunitaires. L’alimentation équilibrée doit couvrir nos besoins en acide gras essentiels, en oligo-éléments ou encore en vitamines qui sont essentiels pour restaurer notre physiologie et préserver notre santé.

gélule micronutrition avec actifs bénéfiques pour l'immunitéLa micronutrition consiste à satisfaire les besoins en micronutriments de l’individu, par une alimentation diversifiée, associée si nécessaire à une supplémentation grâce aux Produits de Santé Naturelle. Les micronutriments sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Ils assurent par ailleurs la bonne assimilation, la bonne transformation et la bonne utilisation des macronutriments. Ainsi, la micronutrition fait le lien entre l’alimentation, la prévention et la santé.

Parmi les micronutriments, on retrouve les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides gras essentiels, les polyphénols, les flavonoïdes, les acides aminés ou encore les probiotiques. La plupart n’est pas synthétisée par notre organisme. Elle doit donc être apportée par une alimentation variée, équilibrée et de bonne qualité.

Malheureusement, on sait qu’aujourd’hui notre alimentation moderne est appauvrie en nutriments. Elle est trop grasse, trop sucrée, trop salée, trop cuite… Les individus ont tendance à consommer trop de produits transformés et raffinés, de viande et de gluten qui encrassent notre organisme – notamment notre foie – au lieu de se tourner vers une alimentation plus adaptée aux besoins de notre corps permettant de lui offrir tout ce dont il a besoin pour fonctionner et se défendre convenablement.

C’est ainsi que, depuis ces dernières années, la supplémentation par le biais de Produits de Santé Naturelle a pris toute sa place dans la micronutrition.

Renforcer son système immunitaire par la micronutrition

Une des applications de la micronutrition est le soutient de l’immunité. De nombreux micronutriments possèdent des bienfaits indéniables sur le système immunitaire, permettant de le rendre plus performant.

Les probiotiques

L’intestin joue un rôle clé sur le plan immunitaire. Environ 70 % de nos cellules immunitaires sont concentrées dans l’intestin. L’intégrité de l’écosystème intestinal est primordiale pour assurer de bonnes défenses immunitaires. Rappelons que par écosystème intestinal, on entend le microbiote intestinal, la muqueuse intestinale et le système immunitaire intestinal.

Le système immunitaire intestinal assure d’ailleurs la défense de l’organisme et la tolérance des aliments que nous ingérons. Ainsi, un stress mal géré, une alimentation déséquilibrée, les changements de saison, le manque de sommeil, le mode de vie moderne… Sont tout autant de facteurs qui peuvent entraver cet écosystème et le fragiliser. Cette fragilité peut être la conséquence d’un déséquilibre du microbiote intestinal.

L’apport de probiotiques peut être un précieux allié dans la mesure où diverses souches ont démontré leurs effets bénéfiques sur l’immunité :

  • Lactobacillus plantarum permet de renforcer la barrière intestinale et empêche l’adhésion des agents pathogènes en diminuant la perméabilité intestinale et la translocation des endotoxines.
  • Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus plantarum sont efficaces pour améliorer les paramètres immunochimiques liés à l’immunité intestinale innée et acquise.
  • Lactobacillus acidophilus stimule les cellules dendritiques1 (qui activent les lymphocytes T).
  • Lactobacillus acidophilus2, Bifidobacterium lactis3,4 induisent une augmentation de la phagocytose.

La vitamine C

La vitamine C, aussi appelée acide ascorbique, est surtout connue pour son pouvoir antioxydant et sa capacité à renforcer le système immunitaire :

  • Elle intervient dans le renouvellement et l’activité des globules blancs.
  • Elle stimule la fabrication des lymphocytes T4, éléments clés de l’immunité cellulaire.
  • Elle augmente la synthèse des interférons (premier mécanisme d’alerte du système immunitaire cellulaire), qui sont produits dès lors qu’un agent infectieux est détecté.
  • Elle accélère la dégradation de l’histamine (l’accumulation de l’histamine dans l’organisme est immuno-déprimante).

De nos jours, une grande partie de la population se voit exposée à une carence en vitamine C, d’autant plus que les besoins vitaminiques sont augmentés par de nombreux facteurs comme le vieillissement, le tabagisme, la pollution, le sport intensif, le stress chronique… Afin de bénéficier de tous les bienfaits que peut offrir un apport en vitamine C, il est conseillé de choisir une forme liposomale offrant la meilleure absorption intestinale, cellulaire et qui est capable d’entraîner une action biologique prolongée.

La vitamine D

La vitamine D est qualifiée à la fois de vitamine et de pro-hormone. Elle est essentielle au fonctionnement de l’organisme et possède de nombreux bienfaits dont certains sur le système immunitaire. En effet, la vitamine D joue un rôle essentiel dans la modulation de la fonction immunitaire. La vitamine D affecte le système immunitaire car elle joue un rôle immunomodulateur, renforçant l’immunité innée.
Des méta-analyses5 indiquent qu’une supplémentation en vitamine D pourrait être un moyen efficace de prévenir les infections des voies respiratoires. De plus, depuis le début de la pandémie de Covid-19, les études scientifiques se multiplient au sujet des potentiels bienfaits de la vitamine D pour lutter contre la Covid-19 en régulant notamment la suppression de la réponse cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères de la maladie.

Enfin, les carences en vitamine D sont fréquentes dans la population. Cela peut s’expliquer par une alimentation pauvre en vitamine D et par le fait que l’exposition au soleil n’est pas assez forte pour combler nos besoins. Or on sait que les rayons du soleil contribuent largement à la production de vitamine D.

L’administration de vitamine D par voie orale est une mesure simple et peu coûteuse. Préférez une supplémentation en vitamine D3 qui est plus stable et qui augmenterait de manière plus importante le taux de calcitriol dans l’organisme que la vitamine D2, ainsi qu’une forme huileuse qui sera plus facilement assimilable.

Le zinc

Depuis plus d’un an, de nombreux articles et études scientifiques ont été publiés sur le zinc dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Le zinc est un oligoélément essentiel à l’activité de plus de 200 enzymes dans l’organisme et est indispensable au fonctionnement de notre système immunitaire. En effet, le zinc est impliqué à plusieurs niveaux dans le système immunitaire :

  • Il lutte contre les infections virales en s’opposant à la pénétration des virus dans l’organisme, limitant ainsi leur infection. Il améliore également l’élimination des virus et freine leur multiplication.
  • Il améliore les défenses immunitaires contre les virus et aide à lutter contre les surinfections bactériennes.

Une supplémentation en zinc pourrait prévenir les infections virales. Cela a par ailleurs été démontré pour de nombreux virus, notamment pour des virus faisant partie de la famille à laquelle appartient le SARS-COV-2. De nombreux scientifiques s’accordent donc à prôner l’instauration d’une supplémentation en zinc en prévention de la Covid-19.

Le zinc est apporté par l’alimentation mais près d’une personne sur cinq dans le monde en serait carencée6. L’organisme ne possédant pas de système permettant de stocker de grandes quantités de zinc, une carence peut survenir rapidement et avoir un retentissement important sur la survenue et la sévérité des infections des virus7.

aliments riches en antioxydants, bénéfiques pour l'immunitéLes antioxydants

Le stress oxydatif désigne le déséquilibre entre la production de radicaux libres et la quantité d’antioxydants disponibles dans l’organisme.

Les radicaux libres sont des espèces chimiques très réactives et instables, composées principalement d’oxygène, capables d’oxyder les constituants des cellules, de perturber l’équilibre de l’organisme et engendrer des effets néfastes : vieillissement accéléré, apparitions de maladies…

Les antioxydants quant à eux sont des molécules (endogènes ou exogènes) qui ralentissent ou empêchent l’oxydation d’autres substances chimiques à leur contact. Ils protègent donc l’organisme des radicaux libres.

Toutefois, lorsque l’organisme manque d’antioxydants pour combattre le stress oxydatif, les cellules immunitaires et les organes vitaux tels que le foie, le cœur ou les reins risquent d’être endommagés. Une supplémentation est donc intéressante.

Il existe deux catégories d’antioxydants : les antioxydants primaires et secondaires.

  • Les antioxydants primaires sont des enzymes antioxydantes essentielles qui constituent le plus puissant système de défense contre les radicaux libres et les réactions inflammatoires associées. Il existe 3 antioxydants primaires : la SuperOxyde Dismutase (SOD), la Catalase (CAT), et la Glutathion Peroxydase (GPx).
  • Les antioxydants secondaires sont quant à eux uniquement apportés par l’alimentation. Ces antioxydants peuvent avoir une action directe en captant les radicaux libres (caroténoïdes, vitamines C et E, polyphénols…) ou une action indirecte en activant les enzymes antioxydantes de l’organisme (zinc, sélénium, cuivre, manganèse, vitamines du groupe B…).

Optez pour une supplémentation en antioxydants de haute qualité associant des antioxydants primaires (si possible brevetés) à des antioxydants secondaires, permettant d’offrir une protection efficace à la source des radicaux libres.

Les alpha et bêta-glucanes

Les champignons médicinaux font partie de la pharmacopée traditionnelle chinoise depuis des milliers d’années en raison de leurs multiples bienfaits sur la santé, si bien qu’une branche de la phytothérapie leur est entièrement consacrée : la mycothérapie.

Parmi les 15 000 espèces de champignons identifiées dans le monde, environ 650 ont une valeur thérapeutique connue et plus de 2 000 études valident les propriétés immunostimulantes, anti-inflammatoires, antitumorales ou encore antibiotiques des champignons !

Les champignons contiennent plus de 150 éléments bioactifs dans leur structure. En plus de nous apporter des vitamines, minéraux, acides aminés ou encore oligoéléments, leur consommation nous fournit des alpha et bêta-glucanes, des chaînes de sucres intéressantes dans l’immunité :

  • Les bêta-glucanes : ils sont présents en grande concentration dans les champignons asiatiques (shiitake, maïtake…) et les pleurotes. Les bêta-glucanes agissent sur plusieurs récepteurs immunitaires et déclenchent un groupe de cellules immunitaires comprenant les macrophages, les neutrophiles, les monocytes, les cellules tueuses naturelles et les cellules dendritiques. En conséquence, les bêta-glucanes peuvent stimuler la réponse innée et adaptative, ainsi que la phagocytose8.
  • Les alpha-glucanes : ils sont également présents dans les champignons mais l’alpha-glucane le plus intéressant est un extrait breveté de mycélium de shiitaké : l’AHCC®. L’AHCC® contient des alpha-glucanes de plus petite taille et sont donc mieux assimilés par l’organisme. La littérature médicale documente l’utilisation de l’AHCC® en tant qu’agent immunostimulateur et adjuvant dans le traitement de diverses infections. En effet, il stimule de façon spécifique l’activité de plusieurs types de cellules immunitaires (cellules NK9, cellules dendritiques10, lymphocytes T11,12), maintient l’immunocompétence et contribue à la prévention des affections hivernales, telles que le rhume et la grippe13. Il induit également une activation précoce de la réponse immunitaire et augmente la production d’anticorps après vaccination antigrippale14.

En résumé, le soutien ou le renforcement du système immunitaire passe impérativement par de bonnes hygiènes de vie et alimentaire. Nous l’avons vu, il peut être aussi intéressant de recourir à des supplémentations savamment pensées et dosées, telles que :

VITAMINE D3 2000 UI
  • 4 000 UI par jour soit 2 pulvérisations pendant 1 à 3 mois dans un objectif de renforcement du système immunitaire.
  • 2000 UI soit 1 pulvérisation en continu toute l’année pour répondre aux besoins de notre organisme en vitamine D.

ZINC BISGLYCINATE

Sous forme bisglycinate, la forme la plus assimilable par l’organisme.

  • 20 mg soit 2 gélules par jour pendant 1 à 3 mois dans un objectif de renforcement du système immunitaire.

RESVERASOD®

Association de SOD PrimoAntioxidant®, un antioxydant primaire à des antioxydants secondaires (N-acétyl-cystéine, resvératrol, vitamine E, vitamine C, sélénium et zinc).

  • 1 gélule par jour pendant 1 à 3 mois.

MYCO DEFENSES®

Association synergique de 4 champignons dont deux brevetés : AHCC® (shiitake), PleraSAN® (pleurote), maïtake et reishi.

  • 2 gélules par jour pendant 1 à 3 mois.

PROBIOTIQUES IMMUNITÉ

Association du complexe breveté SynBalance® DefensePlus (3 souches rigoureusement sélectionnées : Lactobacillus plantarum, Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium lactis), à de la vitamine D et Fibregum™.

  • 1 gélule le matin à jeun pendant 1 à 3 mois.

VITAMINE C LIPOSOMALE:

Issue d’un procédé propre appliquant la technique de sonication (fréquences sonores élevées de type ultrasons pour créer l’agitation de la solution et la formation de liposomes), par opposition aux techniques classiques utilisant solvants et détergents.

  • 5 ml par jour pendant 1 à 3 mois. 

 

Références:

  1. Mohamadzadeh M et al. Regulation of induced colonic inflammation by Lactobacillus acidophilus deficient in lipoteichoic acid. Proc Natl Acad Sci U S A. 2011 Mar 15;108 Suppl 1:4623-30. doi: 10.1073/pnas.1005066107. Epub 2011 Jan 31.
  2. Schiffrin et al., 1995
  3. Arunachalam et al., 2000.
  4. Gill et al., 2001.
  5. Bergman P, Lindh ÅU, Björkhem-Bergman L, Lindh JD. Vitamin D and respiratory tract infections: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. PLoS one. 2013;8(6):e65835.
  6. The Epidemiology of Global Micronutrient Deficiencies Regan L. Bailey, Keith P. West Jr., Robert E. Black Annals of Nutrition & Metabolism 2015;66(suppl 2):22–33
  7. Zinc and respiratory tract infections: Perspectives for COVID-19 (Review) Anatoly V. Skalny, Lothar Rink, Olga P. Ajsuvakova, Michael Aschner, Viktor A. Gritsenko, Svetlana I. Alekseenko, Andrey A. Svistunov, Demetrios Petrakis, Demetrios A. Spandidod, Jan Aaseth, Aristidis Tsatsakis and Alexey A. Tinkov International Journal of Molecular Medecine 46: 17-26, 2020
  8. Godfrey Chi-Fung Chan, Wing Keung Chan & Daniel Man-Yuen Sze. The effects of β-glucan on human immune and cancer cells. Journal of Hematology & Oncology.
  9. Kenner D. Treatment for immune dysfunction from post-traumatic stress disorder and chronic disease with AHCC. Townsend Letter for Doctors & Patients. 2001;221:68-72.
  10. Terakawa, N., Matsui, Y., Satoi, S., Yanagimoto, H., Takahashi, K., Yamamoto, T., Yamao, J., Takai, S., Kwon, A.-H., and Kamiyama, Y. (2008). Immunological effect of active hexose correlated compound (AHCC) in healthy volunteers: a double-blind, placebo-controlled trial. Nutr. Cancer 60, 643–651.
  1. AHCC Activation and Selection of Human Lymphocytes via Genotypic and Phenotypic Changes to an Adherent Cell Type: A Possible Novel Mechanism of T Cell Activation.
  2. Active Hexose Correlated Compound promotes T helper (Th) 17 and 1 cell responses via inducing IL-1β production from monocytes in humans
  3. Takanari, J., Hirayama, Y., Homma, K., Miura, T., Nishioka, H., and Maeda, T. (2015). Effects of active hexose correlated compound on the seasonal variations of immune competence in healthy subjects. J. Evid.-Based Complement. Altern. Med. 20, 28–34.
  4. Roman, B.E., Beli, E., Duriancik, D.M., and Gardner, E.M. (2013). Short-term supplementation with active hexose correlated compound improves the antibody response to influenza B vaccine. Nutr. Res. N. Y. N 33, 12–17.