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Santé naturelle

Et si le melon contenait une enzyme nous protégeant des maladies de civilisation ?

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L’histoire du melon

Souvent considéré comme le fruit de l’été, le melon est en fait un légume de la famille des cucurbitacées, comme la courgette ou le concombre. Ce dernier serait originaire d’Afrique et était déjà cultivé il y a 500 ans, par les Egyptiens. Un peu plus tard, les Romains ont commencé à consommer des variétés anciennes. À la renaissance, les moines le cultivaient pour les papes, à Cantalupo, d’où le nom “melon Cantaloup”.

Selon certains, la variété que l’on connaît aujourd’hui, le melon Charentais, aurait été importée en France de Cantalupo, par Charles VIII. Mais la première variété de melon importée en France serait originaire d’Arménie, et y serait arrivée en 1495, apportée par le roi d’Arménie au retour de son périple à Naples. Le melon est pendant un moment resté un fruit rare, consommé uniquement par les tables princières. Il était offert aux personnages importants de passage en Provence. Tout d’abord cultivé dans le sud de la France, il a progressivement conquis des régions comme l’Anjou et la Touraine, et enfin, la Charente.

Différentes variétés de melons existent : le melon jaune, le melon galia ou encore le melon serpent. Mais la variété la plus cultivée en France aujourd’hui est le melon Charentais, ou melon Cantaloup. Il est rond, fait aux alentours de 1 kg et a une chair orange sucrée et parfumée. La Charente est en effet devenue l’une des plus importantes régions productrices de melon. La France produit environ 300 000 tonnes de melon par an, et est donc le 3ème producteur de melon après l’Espagne et l’Italie.

Ses bienfaits sur la santémelon bienfaits

Le melon contient des fibres qui vont favoriser le transit intestinal et beaucoup d’eau qui le rend donc très désaltérant, parfait pour l’été. Ce dernier est un parfait allié minceur, il a un pouvoir rassasiant et compte environ 40 calories pour 100 g, ce taux pouvant varier en fonction de la sucrosité. Il est un des aliments les plus riches en carotène (provitamine A) avec la carotte et la mangue, la vitamine A étant connue pour améliorer la vision et protéger la rétine.

Le bêta-carotène aurait également des effets anti-inflammatoires1. Il contient des antioxydants comme la vitamine C, le zinc, le cuivre et le manganèse, il est donc particulièrement intéressant en été lorsque le stress oxydant est accru, notamment dû à l’exposition au soleil. On y retrouve aussi du fer, élément essentiel au transport de l’oxygène dans l’organisme ainsi que du potassium permettant de rééquilibrer une alimentation riche en sel.

Le melon contient également une enzyme antioxydante indispensable pour protéger notre corps contre le stress oxydant, la SuperOxyde Dismutase. Avec le monde qui nous entoure (pollution, toxiques environnementaux, alimentation industrielle…), ce stress a tendance à augmenter, et nous avons alors de plus en plus besoin de défenses antioxydantes très compétentes.

Stress oxydatif et maladies

stress oxydatif et melonEn effet, les maladies de civilisation sont aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde. On appelle maladies de civilisation toutes les pathologies suivantes : maladies cardio-vasculaires (hypertension, artériosclérose…), maladies métaboliques (diabète, obésité…), maladies de l’immunité, maladies neurodégénératives, cancers… On les appelle ainsi car elles touchent les pays civilisés, développés, et sont beaucoup moins présentes dans les régions qui ont gardé un mode de vie plus ancestral.

On peut donner plusieurs causes à ces maladies de civilisation. Elles ont bien sûr une composante génétique, mais aussi plusieurs composantes liées à notre environnement de vie telles que la pollution environnementale, le stress émotionnel et notre mode de vie en général (alimentation déséquilibrée, sédentarité…). Des processus biologiques y contribuent également, principalement quatre. On retrouve l’intoxication des cellules par des polluants ou toxiques, l’inflammation chronique, la glycation due à des réactions entre les sucres et protéines et le stress oxydant. Cet article s’intéressera de plus près à ce dernier processus, principal responsable du vieillissement de nos cellules et des maladies de civilisation.

Le stress oxydatif est causé par la présence de radicaux libres, produits à cause de l’oxydation de l’oxygène présent dans notre organisme. Notre corps lui-même produit des radicaux libres, principalement à travers les mitochondries, qui sont les usines à énergie de notre corps, mais aussi le siège principal de production de radicaux libres. Des sources externes favorisent également leur production, à savoir les polluants, les radiations, les xénobiotiques… On comprend alors mieux la présence d’un nombre croissant de maladies de civilisation dans notre monde actuel.

Lorsque tout va bien, que nous pratiquons une activité physique régulière et que nous mangeons sainement, les défenses antioxydantes de nos cellules se chargent de neutraliser les radicaux libre. Le stress oxydant n’est donc pas trop important. Dans certaines situations (environnement pollué, alimentation déséquilibrée, pratique physique très intensive…), la balance n’est plus équilibrée. Les défenses antioxydantes sont dépassées par le trop fort taux de radicaux libres et le stress oxydant prend alors le dessus. Ce stress mène à la détérioration et au vieillissement des cellules, et peut provoquer une inflammation et diverses pathologies.

Les effets de la SuperOxyde Dismutase documentés par des études

La SuperOxyde Dismutase (SOD) est une de nos défenses antioxydantes endogènes principales, avec le glutathion peroxydase et les catalases. C’est une enzyme très puissante qui s’occupe de défendre nos cellules en permanence. Une molécule de SOD permet de piéger 1 million de radicaux libres produits par notre organisme2. Elle détruit les radicaux superoxydes, qui sont les types de radicaux les plus abondamment formés dans nos cellules.

C’est donc en grande partie grâce à cette enzyme que le corps se débarrasse du stress oxydant, se protège des maladies de civilisation et du vieillissement précoce de ses cellules.
Il existe différents types de SOD, la SOD intracellulaire liée au cuivre et au zinc (CuZn-SOD) qui protège les acides gras de l’oxydation, la même SOD mais en extracellulaire, qui protège les protéines dans la matrice cellulaire, et la SOD associée au manganèse (Mn-SOD) qui protège la cellule des radicaux libres.

Auparavant, la SOD utilisée en thérapie était extraite à partir de globules rouges de bovins. Néanmoins, il y a une trentaine d’années, son incrimination dans le scandale de l’encéphalopathie spongiforme bovine (maladie dite “de la vache folle”), a poussé les autorités sanitaires à la retirer du marché. Dans les compléments alimentaires elle est aujourd’hui souvent extraite du maïs, mais elle peut aussi être retrouvée dans le riz, le blé, les tomates et… ! Justement, il s’avère que la SOD la plus active et la plus étudiée provient du melon.

En effet, en 1980, ce sont des producteurs de melons qui ont remarqué que certaines variétés avaient une durée de vie supérieure à d’autres. Des études ont alors pu mettre en avant que cette plus grande résistance était liée à un taux plus important de SOD et de catalase3.

Stress oxydatif

Une multitude d’études a en effet montré qu’une supplémentation en SOD avait des bienfaits sur plusieurs maladies dans lesquelles le stress oxydatif et l’inflammation étaient impliqués (maladies de civilisation). La supplémentation orale en SOD de melon a permis de réduire significativement la production de radicaux libres suite à des stress oxydatifs induits, et a également entraîné une diminution des protéines de stress.

Activation d’enzymes endogènes

Plusieurs études ont également démontré qu’une supplémentation en SOD pourrait induire une augmentation de l’activité de la SOD naturellement synthétisée par l’organisme. Cet accroissement se note notamment au niveau des tissus adipeux, du foie et du cœur4,5,6. Ce pouvoir de stimulation contribue donc à consolider les défenses antioxydantes de nos cellules.melon maladies neurodég

Troubles neurodégénératifs

Il a été montré que des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer avaient des niveaux de SOD anormalement bas7. On sait que les maladies neurodégénératives sont en partie favorisées par le stress oxydatif, dû entre autres à une mauvaise capacité des enzymes antioxydantes à réduire ce dernier.

La supplémentation en SOD est alors un des candidats thérapeutiques pour le traitement de diverses maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson8.

Surpoids et insulinorésistance

La SOD de melon a également montré des effets sur l’obésité et la résistance à l’insuline induites. L’étude a mis en avant que l’administration orale de SOD aurait entraîné une diminution de la résistance à l’insuline, ce qui peut la rendre intéressante en cas de diabète de type II. Elle aurait également entraîné une diminution du poids corporel4.

Troubles cardiovasculaires

Il a été démontré qu’une prise de SOD réduisait l’ischémie myocardique-reperfusion9. Elle aurait un rôle cardioprotecteur et limiterait l’inflammation. Le soutien d’une bonne activité de la SOD serait alors intéressant pour la prévention et la prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Troubles articulaires

La SOD est aussi un anti-inflammatoire articulaire. On sait que le stress oxydatif est un des facteurs aggravants de l’arthrose. Grâce à sa capacité à réduire ce dernier, la SOD permettrait donc de diminuer les douleurs au niveau des articulations ainsi que l’inflammation. En effet, une injection de 16 mg de SuperOxyde Dismutase chez des personnes atteintes d’ostéo-arthrose du genou a amélioré considérablement l’inflammation et la douleur10.

Vieillissement cutané

Elle est également utilisée dans le domaine des cosmétiques pour son action anti-âge sur la peau. Elle permettrait en effet de réduire le vieillissement de la peau en neutralisant les radicaux libres à l’origine de ce dernier.

Il a été montré que sa quantité augmente lors d’une forte exposition aux UVB, elle serait donc impliquée dans le processus de protection contre les rayonnements qui sont en partie responsables du vieillissement de la peau et des dégradations possibles des cellules cutanées11.

SOD B primo-antioxidant®

champs de melonSOD B primo-antioxidant® est une solution hautement concentrée en SOD naturelle et bioactive (5000UI SOD/g) de melon français. Cette dernière a été testée au cours de plusieurs études scientifiques.

Il a été démontré qu’elle permettait de réduire de 66.8 % la présence d’anions superoxydes, un type de radical libre. Elle a également soulagé l’inflammation de 28.3 % par rapport au groupe témoin4.

Elle a des effets bénéfiques sur différents aspects : vieillissement cellulaire, protection contre les dommages induits par les UV, santé oculaire, cicatrisation, santé articulaire…

La SOD étant une enzyme pouvant être dégradée au niveau de l’estomac, la SOD B primo-antioxidant® est microencapsulée selon un process qui protège sa totale bioactivité, pour une efficacité optimale garantie.

On sait qu’avec l’âge les quantités de toutes les enzymes antioxydantes et notamment de SOD ont tendance à diminuer. Il peut alors être intéressant d’apporter de la SOD exogène afin de stimuler le fonctionnement des enzymes antioxydantes, et par conséquent, contrer un stress oxydant trop important.

Enfin, dans les situations pour lesquelles le stress oxydant est favorisé (pollution environnementale, UV, alcool…), on constate une diminution des concentrations de SOD. Une supplémentation en SuperOxyde Dismutase contribuerait au maintien d’un niveau de radicaux libres acceptable, et serait particulièrement intéressante dans les situations où le stress oxydatif est accru.

Références :

1. Kawata A., Murakami., et al. Anti-inflammatory Activity of β-Carotene, Lycopene and Tri-n-butylborane, a Scavenger of Reactive Oxygen Species. In vivo. 2018. 3252°/255-264
2. J Mc Cord, I fridovitch, J Biol Chem. 1969. 244 : 6949-6055
3. Vouldoukis I., Lacan D., et al. Antioxidant and anti-inflammatory properties of cucumis melo LC extract rich in superoxide dismutase activity, J. Ethnopharmacol. 2004. 94 (1) : 67-75
4. Carillon J., Romain C., et al. Cafeteria diet induces obesity and insulin resistance associated with oxidative stress but not with inflammation : improvement by dietary supplementation with a melon superoxide dismutase. Free Radic Biol Med. 2013. 65 :254-261
5. Carillon J., Knabe L., et al. Curative diet supplementation with a melon superoxide dismutase reduces adipose tissue in obese hamsters by improving insulin sensitivity. Mol Nuttr Food Res. 2014. 58 (4) :842-850
6. Carillon J. Rugale C. et al. Endogenous antioxidant defense induction by melon superoxide dismutase reduces cardiac hypertrophy in spontaneously hypertensive rats. Int J Food Sci Nutr. 2014. 65 (5) : 602-609
7. Cao K1, Dong YT,. Et al. Reduced expression of SIRT1 and SOD-1 and the correlation between these levels in various regions of the brains of patients with Alzheimer’s disease. J Clin Pathol. 2018. 71 (12) : 1090-1099
8. Liscic M. Insights into the disease mechanisms and therapeutic targets. Eur J Pharmacol. 2017. 817 : 2-6
9. Pinto A1, Immohr MB1, Jahn A1, Jenke A1, Boeken U1, Lichtenberg A2, Akhyari P1. The extracellular isoform of superoxide dismutase has a significant impact on cardiovascularischaemia and reperfusion injury during cardiopulmonary bypass. Eur J Cardiothorac Surg. 2016 Dec;50(6):1035-1044
10. Gammer W et Brobäck LG. Clinical comparison of orgotein and methylprednisolone acetate in the treatment of osteoarthrosis of the knee joint. Scand J Rheumatol. 1984. 13 (2) :108-112
11. Kari P, Kirsi L., et al. Chronic UVB irradiation induces superoxide dismutase activity in human epidermis in vivo. Journal of Photochemistry and Photobiology. 1995. 30 (1) : 43-48