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Bien-êtreSanté naturelle

Accompagner le SOPK avec le trèfle rouge

Trèfle-rouge

Également appelé Trifolium pratense, le trèfle rouge est une plante qui se trouve abondamment dans l’hémisphère nord du globe. Ses feuilles peuvent être consommées, comme celles de la lavatère, ou encore de la violette. Outre son aspect comestible, le trèfle rouge est reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé.

En effet, le trèfle rouge est populaire pour ses effets contre le vieillissement de la peau, la résorption osseuse, son aspect anti-inflammatoire et protecteur du système cardiovasculaire1,2,3. Par ailleurs, le trèfle rouge est composé de flavonoïdes, dont les isoflavones, qui sont assez proches de certaines hormones féminines (œstrogènes). Parmi ces isoflavones, on retrouve de la daidzéine, de la biochanine A, de la formononétine ainsi que de la génistéine. Ces molécules sont réputées pour limiter les symptômes du Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK). En effet, les personnes atteintes du SOPK présentent un déficit en hormone lutéinisante (LH), engendrant des déséquilibres hormonaux entre les œstrogènes et la testostérone (hormone androgène). En ce sens, la consommation de trèfle rouge favorise l’aromatase, qui est un processus physiologique visant à transformer la testostérone en œstrogènes. Par conséquent, la consommation de trèfle rouge contribue à rééquilibrer les taux d’œstrogènes et de testostérone, réduisant ainsi certains symptômes tels que l’hyperandrogénie.

Par ailleurs, le trèfle rouge peut également aider à réguler le niveau de sucre dans le sang, la glycémie, bénéfique aux femmes atteintes de SOPK qui sont fréquemment sujettes à une résistance à l’insuline4. Enfin, plusieurs études ont suggéré que la prise de suppléments de trèfle rouge riche en isoflavones réduirait les niveaux de triglycérides et de mauvais cholestérol (LDL) chez les personnes ayant des taux élevés de ces lipides5,6. Afin de profiter pleinement des bienfaits du trèfle rouge, il est intéressant de poursuivre la supplémentation sur plusieurs semaines.

 

References:

[1]. Circosta C, De Pasquale R, Palumbo DR, Samperi S, Occhiuto F. Effects of isoflavones from red clover (Trifolium pratense) on skin changes induced by ovariectomy in rats. Phytother Res. 2006.

[2]. Lambert MNT, Thybo CB, Lykkeboe S, Rasmussen LM, Frette X, Christensen LP, Jeppesen PB. Combined bioavailable isoflavones and probiotics improve bone status and estrogen metabolism in postmenopausal osteopenic women: a randomized controlled trial. Am J Clin Nutr. 2017.

[3]. Simoncini T, Garibaldi S, Fu XD, Pisaneschi S, Begliuomini S, Baldacci C, Lenzi E, Goglia L, Giretti MS, Genazzani AR. Effects of phytoestrogens derived from red clover on atherogenic adhesion molecules in human endothelial cells. Menopause. 2008.

[6]. Qiu L, Chen T, Zhong F, Hong Y, Chen L, Ye H. Red clover extract exerts antidiabetic and hypolipidemic effects in db/db mice. Exp Ther Med. 2012

[5]. Campbell MJ, Woodside JV, Honour JW, Morton MS, Leathem AJ. Effect of red clover-derived isoflavone supplementation on insulin-like growth factor, lipid and antioxidant status in healthy female volunteers: a pilot study. Eur J Clin Nutr. 2004.

[6]. Hidalgo LA, Chedraui PA, Morocho N, Ross S, San Miguel G. The effect of red clover isoflavones on menopausal symptoms, lipids and vaginal cytology in menopausal women: a randomized, double-blind, placebo-controlled study. Gynecol Endocrinol. 2005.