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Santé naturelle

Alzheimer : la maladie décryptée

memoire

De nombreuses personnes ont après la cinquantaine, une mémoire qui ne les satisfait plus : les noms propres s’échappent, on égare ses lunettes, on oublie le coup de téléphone promis. Pour la majorité d’entre eux, ces manifestations sont banales et sans gravité.

Pour un petit nombre de sujets, ces anomalies s’accompagnent d’autres altérations plus inquiétantes : la notion de temps s’estompe, l’espace devient étranger, la personne ne reconnaît plus son environnement familier, les gestes de la vie quotidienne deviennent, au bout d’un laps de temps, difficiles. Après un itinéraire parfois encore long et parsemé d’embûches, le verdict tombe : il s’agit de la maladie d’Alzheimer.

L’annonce de ce diagnostic représente une tragédie pour le patient et sa famille, qui savent qu’il n’existe ni traitement curatif ni prévention efficace de cette maladie.

Après le sida et le cancer, Alzheimer et son nombre impressionnant de patients atteints font la une des informations médicales : quand va-t-on enfin découvrir le mécanisme et le traitement ?

Les livres s’accumulent. Pour certains experts la solution résulterait dans une certaine alimentation comme une cause possible. Ils n’ont pas tort ! Mais de quel mode alimentaire s’agit-il ? Le temps presse.

Alzheimer : un nom qui fait toujours peur et crée l’angoisse

  • Parce que cette pathologie neurodégénérative « gomme » leurs souvenirs, leur faculté de penser, leur possibilité de mener une vie harmonieuse.
  • Parce que cette maladie atteint le cerveau, qui fait partie de nos organes nobles, mystérieusement fabuleux et surprenant.
  • Parce que c’est la seule maladie actuelle contre laquelle il n’existe aucune solution efficace.
  • Parce qu’elle est non seulement mortelle mais elle enlève toute humanité et accable leur famille.
  • Parce que, si elle concerne surtout les sujets âgés, des personnes plus jeunes peuvent être atteintes par cette maladie.
  • Parce que les médicaments dont on dispose sont incapables d’enrayer ou même de freiner le cours de la maladie.

Je ne sens plus rien !

Dans la riche symptomatologie, il y a une particularité qui devrait orienter les chercheurs, à savoir un signe clinique : l’anosmie. En effet, 95 % des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent une perte d’odorat.

Ne plus sentir l’odeur de la nature, de ses proches, d’un parfum, ne plus pouvoir apprécier les saveurs d’un plat. Cette déficience olfactive affecte indéniablement la qualité de vie. Pour les fins cliniciens, la perte de l’odorat interviendrait dans les tout premiers stades de la maladie.

Dans la diminution des capacités cognitives on relève en particulier une baisse de la mémorisation des stimuli odorants. Cette perte de performance du système olfactif déclenche une litanie d’effets péjoratifs que l’on retrouve dans la maladie d’Alzheimer.

Cette atteinte particulière du système olfactif dans la maladie d’Alzheimer ainsi que son lien avec les structures limbiques (hippocampe et amygdale), ajouté au fort pouvoir émotionnel de la mémoire constituent des arguments orientant vers l’impact des troubles olfactifs dans cette maladie.

Le recours à la paléo-anthropologie

Quand on étudie la phylogenèse, à savoir l’histoire de l’évolution de l’espèce humaine, on apprend que nos ancêtres ont connu deux grandes époques : celle du cru où dominait le système olfactif puis après la découverte du feu, celle de la cuisson où dominait le système gustatif.

Tout au long de l’évolution, chaque espèce vivante, en particulier l’Homo Erectus, élabore des mécanismes de défense face à un voisinage hostile. Ces mécanismes, génétiquement déterminés, sont spécifiques des espèces partageant le même biotope : on s’adapte à son environnement ou à ses voisins agressifs pour survivre. C’est ainsi que notre ancêtre recourait à son système olfactif (odorat et muqueuse olfactive) qui était sa « boussole » et son instinct de survie de conservation et d’adaptation.

1 – Première époque : celle du cru

À l’origine était l’alimentation primitive, une alimentation de type « animal » donc crue et destinée à assurer l’essentiel, à savoir le combat pour la survie, la reproduction et l’adaptation qui relevait du système olfactif.

Ce n’est sans doute pas un hasard si au cours de l’évolution, les régions du cortex cérébral ayant conservé une association avec le système olfactif sont les régions phylogénétiquement anciennes comme l’hippocampe et l’amygdale du cerveau limbique dont on sait qu’ils jouent un rôle fondamental dans l’acquisition de la mémoire, l’apprentissage et les aspects émotionnels du comportement. Or ces régions du cerveau sont précisément celles qui sont touchées au cours de la maladie d’Alzheimer.

2 – Deuxième époque : celle du feu et de la cuisson

Mais l’adaptation atteint peu à peu ses limites du fait de l’intrusion dans l’organisme de substances reconnues par nos cellules comme étant étrangères et agressives, désignées sous le terme d’antigène. C’est ce qui s’est produit notamment avec l’avènement de la cuisson, il y aurait 20 000 ans pour certains paléoanthropologues.

II se trouve en effet qu’au fil des millénaires et sous l’assaut répété des molécules étrangères apportées par la cuisson à haute température, le système olfactif, qui était leur tout premier sens d’alerte en présence du danger, a subi d’importantes mutations génétiques jusqu’à dénaturer lentement mais sûrement leur instinct primitif de survie, de reproduction et d’adaptation.

Si aujourd’hui l’homme n’est plus en mesure de se fier comme jadis à son odorat pour écarter les aliments toxiques et les molécules étrangères, c’est parce qu’il a, par hasard, modifié le cours des choses en découvrant la cuisson, la transformation puis la conservation des aliments, qui au cours de l’évolution ont développé le sens du goût, reléguant progressivement celui de l’odorat à l’état de vestige.

Malheureusement pour l’homme, la cuisson qui a permis l’explosion du goût et l’apparition de nouvelles saveurs n’a pas forcément neutralisé tout l’arsenal toxique de l’aliment. Bien au contraire, car une fois franchi le filtre de l’odorat, dès lors qu’ils ont été cuits, les aliments (auxquels s’ajoutent les médicaments et autres xénobiotiques) se trouvent maintenant confrontés à un deuxième filtre, c’est la barrière immunitaire intestinale où veillent les cellules présentatrices d’antigènes, destinées à détecter la moindre molécule étrangère.

Dès lors, on comprend pourquoi la maladie d’Alzheimer survient lors de l’abandon de l’alimentation crue pour tenter de s’adapter à un environnement non prévisible et profondément modifié par rapport à son environnement originel, et pour lequel les systèmes olfactif et limbique neutralisés sont devenus inopérants.

C’est ainsi qu’au fil des millénaires, l’inhibition enzymatique induite par l’avènement de l’alimentation cuite (appréciée non plus par l’odorat mais par le goût) a provoqué une dégénérescence et une involution progressives du système olfactif et in fine une inhibition des fonctions physiologiques de l’odorat.

Pour restaurer la fonction olfactive, il convient d’inverser la tendance, en éliminant le maximum de molécules étrangères et surtout de redécouvrir les bénéfices d’une alimentation vivante et biologique pour préserver l’intégrité du cerveau.

Pour restaurer le système olfactif nous disposons de deux approches

1 – Retour à une alimentation vivante

Retrouver une alimentation vivante et biologique est une réponse aux dérives alimentaires actuelles, un mode de nutrition sain qui réconcilie plaisir et santé.

Ce système olfactif, doublé d’un laboratoire sensoriel, fonctionne de façon optimale avec des ingrédients bruts, purs et crus tels qu’on les trouve dans la nature et non avec des aliments dénaturés par la cuisson. D’où la nécessité de privilégier ces aliments dits « natifs », ceux qui sont naturellement dans la nature.

Par ailleurs, la gamme des produits alimentaires a considérablement évolué depuis l’émergence de l’industrie (modes de production agricole et transformation des ingrédients), tandis que le système olfactif représenté par ce fabuleux logiciel de capteurs et d’analyse sensorielle, initialement prévu depuis l’Homo Sapiens, pour lui servir de boussole, continue à jouer ce rôle. Cela suppose qu’il faille s’écarter de la cuisson qui introduit le système gustatif et inhibe le système olfactif.

Pour le Professeur RICHET :

« Les aliments crus constituent l’alimentation normale. Ce que j’appelle une alimentation normale, c’est celle qui n’a pas altéré, par la cuisson, nos aliments naturels, c’est-à-dire crus, celle qui est conforme à notre organisation ancestrale ».

Gandhi disait que :

« Pour se débarrasser d’une maladie, il est nécessaire de supprimer l’usage du feu dans la préparation des repas ».

Privilégiant le cru, on se rapproche d’une santé optimale et on agit en prévention de maladies de civilisation telles que cancer, maladies cardiovasculaires et neurodégénératives.

Évidemment il n’est pas possible de manger 100 % cru. Certains « aliments » crus sont indigestes et seront rendus digestes ou goûteux par la cuisson (pomme de terre, haricots, céréales…). Ainsi nous conseillons 70 % de cru et 30 % de cuit.

L’aliment cru et biologique est un aliment « vivant », alors qu’un aliment cuit ne dégage aucune vitalité.

Toutes les vitamines sont dans leur « habit nature » que notre organisme reconnaît et métabolise facilement. L’état colloïdal de la cellule d’un aliment cru est spécifique du vivant ; l’état floculé de cette même cellule cuite la détruit.

2 – Stimuler l’odorat avec des huiles essentielles (HE)

La maladie d’Alzheimer est un champ de recherche important pour l’aromathérapie olfactive. Déjà de très nombreuses études montrent l’intérêt des huiles essentielles dans cette pathologie. Ainsi au Japon, des chercheurs ont observé que la diffusion d’huile essentielle de romarin et d’essence de citron le matin ainsi que d’une synergie d’HE de lavande et de néroli le soir restaurait le système olfactif. Les patients retrouvaient la capacité de formuler des idées abstraites et de récupérer le sens de l’orientation des patients.

Un professeur chinois qui était venu me visiter à Paris a procédé à une expérimentation (avec les HE), qui s’est avérée efficace. À la suite de cette rencontre je suis invité officiellement à mettre en place une expérimentation plus vaste en Chine.

En France, une première étude à grande échelle a démarré dans trois hôpitaux de l’Assistance publique, visant à mesurer l’impact des diffusions aromatiques sur les troubles du comportement et du sommeil de ces patients. Une autre étude à Nice, menée au sein du Centre de la Mémoire du CHU vise, entre autres, à évaluer l’impact de la diffusion d’huiles essentielles sur le comportement, la cognition et la motricité des malades d’Alzheimer.

Cette prise en considération du système olfactif privilégiant une alimentation vivante, couplée aux huiles essentielles à impact olfactif, constitue une avancée décisive dans la compréhension et le traitement des mécanismes physiopathologiques qui conduisent à la maladie d’Alzheimer, sur laquelle buttent de nombreux experts.

Pour ce faire, nous disposons d’une gamme importante d’huiles essentielles permettant de colmater l’ensemble des signes cliniques de la maladie d’Alzheimer (perte de la mémoire, stress, insomnie, agitation, dépression, chute de l’humeur et l’ensemble des troubles digestifs, rhumatismaux, cutanés…).

Régénérer les neurones avec les huiles essentielles :

L’aromathérapie est basée sur la stimulation par l’odorat, qui permet d’agir au niveau de la stimulation sensorielle olfactive afin de :

  • créer un état de bien-être
  • développer la mémoire olfactive acquise
  • créer ou recréer des repères spatio-temporaux
  • créer des ancrages olfactifs
  • favoriser une recherche identitaire en recourant à plusieurs odeurs de référence.

Discrètement mais sûrement, l’aromathérapie s’installe dans un nombre croissant de services hospitaliers français. De la simple diffusion relaxante à de vraies réponses thérapeutiques, son usage se professionnalise et transforme cet univers médical, pour le plus grand bien des patients, des familles et des soignants.

Il y a quelques années encore, les rares infirmières ou médecins hospitaliers utilisant l’aromathérapie préféraient rester discrets, tant la pratique semblait licencieuse en France. Mais, petit à petit, sous la pression du grand public, avec l’appui des premières études scientifiques et grâce aux expériences probantes d’autres pays européens, les hôpitaux français s’ouvrent, et de plus en plus de services officialisent l’utilisation de fragrances entre leurs murs blancs.

Dans de nombreux EHPAD on recourt aux huiles essentielles.

Les services de gériatrie et de soins palliatifs ont été les premiers à s’intéresser à l’aromathérapie. Les personnes âgées sont souvent polymédicamentées, donc plus sensibles aux effets secondaires des traitements, ce qui les incite à intégrer d’autres types de prises en charge.

Chez les patients Alzheimer, les ateliers olfactifs visent à sortir de l’isolement et du repli sur soi, à stimuler la mémoire et les émotions et à revivre des souvenirs anciens. Le lien direct de l’odorat avec les structures impliquées dans l’émotion permet notamment de réaliser un voyage dans le temps en se remémorant des souvenirs enfouis chargés d’affect.

Les réminiscences constituent pour le sujet dément l’occasion de retrouver une part de son identité, source d’apaisement et de plaisir. Ce bien-être procuré par les ateliers contribue également à lutter contre l’apathie et la dépression en redonnant aux patients du plaisir à vivre et à communiquer. Enfin, l’éveil des sens grâce aux odeurs, participe au ralentissement du processus dégénératif.

Action multiple des huiles essentielles.

L’aromathérapie a naturellement enrichi leur palette de soins. Des protocoles rigoureux ont été établis (prescription médicale, traçabilité, évaluation) et les soignants se sont formés à cette méthode, qu’ils intègrent désormais au quotidien.

La découverte de l’existence d’un déficit de la neurotransmission lié à l’acétylcholine dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer a conduit à utiliser des substances qui visent à améliorer cette transmission en s’opposant à la dégradation de l’excès de l’acétylcholine larguée dans la fente synaptique par une enzyme, la cholinestérase. Inhiber cette enzyme revient à augmenter la quantité d’acétylcholine présente dans la synapse.

L’objectif de ces médicaments était d’améliorer les déficits cognitifs, mais aussi le comportement et les difficultés de la vie quotidienne, donc l’ensemble des symptômes. Ces trois médicaments se sont avérés inopérants.

Le recours aux huiles essentielles améliore les fonctions cognitives de manière évidente sans les effets secondaires inhérents à tout traitement chimique.

L’huile essentielle retenue pour ces recherches est celle de romarin officinal. Selon les experts de ces découvertes, l’effet d’inhibition sur l’acétylcholinestérase serait dû à l’action synergique de 1,8 cinéole et de l’alpha-pinène contenu dans l’huile essentielle de romarin officinal CT cinéole.

Le romarin est stimulant de la mémoire, de l’attention et de la vigilance. Il aide à se concentrer et est indiqué en cas de surmenage intellectuel. D’un point de vue énergétique, il donne de l’élan et de la force. Il s’associe bien avec l’essence de citron. Il en va de même avec une large gamme d’HE pour traiter l’ensemble des pathologies dont souffrent les patients d’Alzheimer.

Ainsi, une association d’huiles essentielles de gaulthérie couchée et de katafray diluées dans une huile végétale apporte une réponse rapide aux douleurs articulaires, permettant de limiter le recours à des antalgiques puissants.

Dans la lettre du Neurologue Vol XIV n° 5 mai 2010, S. Lombion, L. Rumbach, J.L Millot du laboratoire de neurosciences de Besançon ont étudié les rapports de l’olfaction et les pathologies neurodégénératives, on peut lire :

« la perception olfactive présente l’originalité de combiner d’emblée et activement des composantes émotionnelles (hédonicité, plaisir, désagrément, etc.) et différents types de processus cognitifs (reconnaissance, catégorisation, dénomination).

Des réseaux neuronaux distincts sont probablement utilisés pour traiter ces différentes opérations. Par rapport aux autres stimulations sensorielles, la dimension affective des odeurs est particulièrement prégnante. Les odeurs déclenchent des réactions affectives de toutes sortes. Elles modulent nos humeurs, engendrent des expériences intenses de plaisir ou d’inconfort, alimentent nos sympathies, suscitent des états d’apaisement ou d’envie. Implicitement ou explicitement, elles facilitent ou gênent le cours de la pensée ».

Depuis la parution de mon livre sur Amazon, les demandes d’expérimentations me parviennent de l’étranger.

Dr Jean-Pierre WILLEM

Docteur en Médecine,
Fondateur de la FLMEN,
Directeur Pédagogique
www.flmne.org

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